Ces déclarations surviennent au lendemain de la diffusion de ce qui a été présenté par le Hezbollah comme des images de reconnaissance israéliennes du site où a été assassiné Rafic Hariri, prises avant le meurtre.
Ces images ont été diffusées à l'occasion d'un discours de Hassan Nasrallah, qui s'exprimait lors d'une vidéoconférence à Beyrouth lundi soir.
M. Nasrallah, qui a de nouveau accusé Israël de ce meurtre, a précisé que les images avaient été prises par un avion de reconnaissance de type MK et "interceptées" par son mouvement. Elles ne sont pas datées et ne présentent pas une marque israélienne claire.
M. Nasrallah a dit qu'il ne s'agissait pas de preuves "concluantes" sur une implication d'Israël dans le meurtre, mais que ces "données" pouvaient servir à parvenir à la vérité sur ce meurtre.
M. Nasrallah a répété ne pas avoir confiance dans le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d'identifier et de punir les assassins de Rafic Hariri.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël