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Culture

Folie

On nous a servi (et seriné) sur tous les tons tous les arguments pour justifier la calamité inadmissible de la circulation automobile au Liban. Ce jour-là, c'était les visites « historiques » des dirigeants arabes dans un Beyrouth littéralement asphyxié et dont les routes bloquées étaient carrément fermées comme un bouchon à l'émeri ! Résultat : le public arrive copieusement en retard, par grappes exténuées et bruyantes. Et phénomène imprévisible, d'autres sortent, bien cavalièrement, comme dans un moulin à vent, soit pour un rafraîchissement, soit pour une collation, soit que ces noces ne sont pas tout à fait à leur goût.
Et personne pour empêcher ou endiguer ce va-et-vient insultant, dérangeant. Passe encore pour l'autre partie du public sagement concentrée, mais quel affront à ces artistes sur scène qui essaient de donner le meilleur d'eux-mêmes pour une première grande représentation d'art lyrique sous les feux des rampes libanaises.

On nous a servi (et seriné) sur tous les tons tous les arguments pour justifier la calamité inadmissible de la circulation automobile au Liban. Ce jour-là, c'était les visites « historiques » des dirigeants arabes dans un Beyrouth littéralement asphyxié et dont les routes bloquées étaient carrément...

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