"Nous ne pouvons accepter aucune solution ou offre partielle de la part du gouvernement iranien", a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse avec son homologue slovène Samuel Zbogar.
"Ces sanctions sont une sorte de pont. Nous espérons que l'Iran l'empruntera et offrira la transparence requise sur son programme nucléaire", a-t-il ajouté, soulignant que les mesures prises lundi ne visaient pas le peuple iranien.
Les 27 ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont adopté lundi des sanctions contre la République islamique, allant au-delà de celles prises par le Conseil de sécurité de l'Onu le 9 juin, face à son refus d'interrompre ses opérations d'enrichissement d'uranium.
Les Occidentaux, avec en tête les Etats-Unis, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que l'Iran dément.
L'action des 27 visait à ramener Téhéran à la table des négociations avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne).
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a condamné ces sanctions, mais a annoncé une "reprise des négociations sur le dossier nucléaire avec l'Occident en septembre" dans un entretien avec une télévision iranienne.
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