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L'Iran contournerait les sanctions par le biais d'une banque en Allemagne

Une petite banque iranienne ayant son siège en Allemagne est utilisée par l'Iran pour contourner les sanctions économiques internationales qui la frappe, a affirmé dimanche le Wall Street Journal.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a indiqué lundi ne pas être au courant de ces infractions, précisant toutefois que le gendarme des marchés et la banque centrale étudiaient ces accusations.

La banque qui permet de faire des affaires à l'aide d'organisations figurant sur les listes noires, selon des responsables occidentaux anonymes, s'appelle l'"European-Iranian Trade Bank AG (EIH)".
Le ministère des Finances allemand a indiqué lundi ne pas être au courant de ces infractions, précisant toutefois que le gendarme des marchés (BaFin) et la banque centrale étudiaient ces accusations.
"À ce jour, nous n'avons aucune information sur ces infractions présumées. Mais le BaFin et la Bundesbank vérifient actuellement toutes les accusations contre cette banque", a déclaré le porte-parole du ministère des Finances, Michael Offer, lors d'un point de presse régulier.
Joint par l'AFP, l'établissement bancaire qui est actif en Allemagne sous le nom de Europöisch-Iranische Handelsbank AG, n'a pas souhaité réagir.
Selon le WSJ, l'institution financière en question a réalisé plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires avec des compagnies iraniennes impliquées dans des programmes militaires et en cheville avec des sociétés mises à l'index par les États-Unis, les Nations unies et l'Union européenne.
Les sociétés iraniennes travaillant avec l'EIH, font notamment partie de l'Organisation des industries de la défense iranienne, de l'Organisation des industries spatiales et du Corps des gardiens de la révolution, poursuit le journal.
En juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a promulgué une résolution appelant les États à refuser l'autorisation d'exercer sur leur territoire aux banques iraniennes qui auraient un lien avec la prolifération nucléaire.
Les pays membres devaient également interdire à leurs banques d'ouvrir des succursales en Iran s'il y a un lien potentiel avec la prolifération.
La banque qui permet de faire des affaires à l'aide d'organisations figurant sur les listes noires, selon des responsables occidentaux anonymes, s'appelle l'"European-Iranian Trade Bank AG (EIH)".Le ministère des Finances allemand a indiqué lundi ne pas être au courant de ces infractions, précisant toutefois que le gendarme des marchés (BaFin)...