Le ministère des Finances allemand a indiqué lundi ne pas être au courant de ces infractions, précisant toutefois que le gendarme des marchés (BaFin) et la banque centrale étudiaient ces accusations.
"À ce jour, nous n'avons aucune information sur ces infractions présumées. Mais le BaFin et la Bundesbank vérifient actuellement toutes les accusations contre cette banque", a déclaré le porte-parole du ministère des Finances, Michael Offer, lors d'un point de presse régulier.
Joint par l'AFP, l'établissement bancaire qui est actif en Allemagne sous le nom de Europöisch-Iranische Handelsbank AG, n'a pas souhaité réagir.
Selon le WSJ, l'institution financière en question a réalisé plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires avec des compagnies iraniennes impliquées dans des programmes militaires et en cheville avec des sociétés mises à l'index par les États-Unis, les Nations unies et l'Union européenne.
Les sociétés iraniennes travaillant avec l'EIH, font notamment partie de l'Organisation des industries de la défense iranienne, de l'Organisation des industries spatiales et du Corps des gardiens de la révolution, poursuit le journal.
En juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a promulgué une résolution appelant les États à refuser l'autorisation d'exercer sur leur territoire aux banques iraniennes qui auraient un lien avec la prolifération nucléaire.
Les pays membres devaient également interdire à leurs banques d'ouvrir des succursales en Iran s'il y a un lien potentiel avec la prolifération.
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