Séoul annonce avoir développé un missile capable de frapper les sites nucléaires du Nord

L'agence pour le développement de la défense a commencé à fabriquer le missile sol-sol Hyunmu-3C qui a une portée de 1 500 kilomètres, a-t-elle ajouté, citant un responsable de la défense qui a requis l'anonymat.
Le missile Hyunmu-3C serait aussi capable d'atteindre certaines régions de Chine, du Japon et de Russie. L'ancienne version du Hyunmu avait une portée de 1 000 km.
Aux termes d'un accord avec les États-Unis, qui dispose de 28 500 soldats dans le pays et accorde sa protection nucléaire à Séoul en cas de guerre, la Corée du Sud limite ses missiles à une portée maximale de 300 km.
Mais Séoul a le droit d'étendre la portée des missiles de croisière si leur capacité d'emport ne dépasse pas 500 kilos.
Le pays souhaite de doter de missiles à plus longue portée afin de contrecarrer la menace des centaines de missiles du Nord.
Pyongyang dispose de quelque 600 missiles Scud capables de toucher des objectifs dans le Sud et, éventuellement, des objectifs au japon. 200 missiles Rodong-1 missiles pourraient frapper Tokyo.
En outre, Pyongyang dispose de missiles Taepodong intrercontinentaux testés à trois reprises.
Pyongyang avait claqué la porte des pourparlers à Six (États-Unis, les deux Corées, Chine, Russie, Japon) en avril 2009, après un tir de missile controversé sanctionné par le Conseil de sécurité de l'ONU. Ce dialogue, entamé en 2003, vise à persuader le pays de renoncer à ses programmes atomiques.
La tension est montée au printemps, après le naufrage imputé à la Corée du Nord d'une corvette sud-coréenne. L'incident, survenu près de la ligne de démarcation maritime inter-coréenne, avait causé la mort de 46 marins sud-coréens.