Ce projet, qui concerne des entreprises privées, a pour ambition de "contribuer à faire de l'économie de la connaissance l'un des ressorts de l'économie gazaouie", a indiqué dans un communiqué l'Agence française de développement (AFD), qui assure le financement à hauteur de 500.000 euros.
"L'appui à la production immatérielle et au développement des services s'appuyant sur un capital humain qualifié sous-employé et captif apparaît comme une des voies les plus appropriées pour créer des emplois durables" dans un territoire soumis au blocus maritime israélien depuis juin 2007 et dont les infrastructures industrielles sont en grande partie détruites, souligne l'AFD.
Le secteur des TIC à Gaza compte une trentaine d'entreprises et emploie plusieurs centaines de personnes. Une dizaine d'entreprises devraient bénéficier de l'appui direct de l'AFD dans le cadre de ce projet.
L'un des objectifs, en partenariat avec l'organisation palestinienne de développement Paltrade, est de renforcer les capacités commerciales du secteur et de prospecter de nouveaux marchés à l'exportation, notamment de logiciels.
En dépit du blocus, certaines des sociétés du secteur des TIC de Gaza produisent déjà pour l'étranger, réalisant des programmes pour des téléphones portables en Arabie Saoudite et en Egypte (MTC Company), des logiciels financiers (Castle Soft Company) et des dessins animés (Altariq Company) dans plusieurs pays arabes.
Quelque 70% des foyers gazaouis ont un ordinateur à la maison, dont la moitié se sert d'internet.
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