Mais alors les Etats-Unis ont dit croire "fortement" à la reprise de ce dialogue, le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, s'est prononcé contre la tenue de négociations directes en raison de l'absence de progrès dans les discussions indirectes.
"Je pense que nous croyons fortement qu'à un moment donné, les négociations directes vont reprendre", a affirmé le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley, alors que M. Mitchell rencontrait à Jérusalem le ministre de la Défense israélien Ehud Barak.
"Je ne crois pas que nous puissions dire si c'est une question de jours ou de semaines", a-t-il ajouté.
Le président américain Barack Obama avait réclamé le 6 juillet que des pourparlers directs aient lieu avant la fin du gel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie prévu le 26 septembre.
Mais les Palestiniens, qui ont suspendu le dialogue direct en décembre 2008 après l'offensive israélienne contre Gaza, ne veulent pas passer à l'étape suivante.
Les discussions indirectes en cours entre Israël et les Palestiniens sous l'égide des Etats-Unis n'ont abouti à "aucun progrès" en raison de "la défiance et du manque de crédibilité" des Israéliens, ce qui empêche le passage à des négociations directes, a estimé jeudi le Fatah dans un communiqué.
M. Abbas a affirmé à plusieurs reprises ne pas voir l'intérêt de négociations directes sans "réponses" ou "signaux" d'Israël sur les questions de la sécurité et des frontières, deux des principales pierres d'achoppement du processus de paix israélo-palestinien.
Les Palestiniens demandent aussi que leur futur Etat soit basé sur les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, avec comme capitale Jérusalem-Est, à majorité arabe et annexée par Israël.
M. Mitchell doit rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu vendredi. Il s'entretiendra samedi avec le président palestinien Mahmoud Abbas et son premier ministre Salam Fayyad.
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