Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, avait auparavant demandé l'aide de Washington pour trouver une issue « fondée sur la loi internationale » à ce conflit, qu'il a qualifié de « principale menace pour la sécurité régionale ».
De son côté, le président arménien, Serge Sarkissian, a déclaré que le Nagorny-Karabakh était « le problème le plus important pour l'Arménie ». « Les gens du Nargorny-Karabakh ont droit à la paix et au développement », a-t-il ajouté au début de ses entretiens avec Mme Clinton à Erevan.
Le Nagorny-Karabakh, peuplé majoritairement d'Arméniens et rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, a proclamé son indépendance après une guerre qui a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994, mais il n'est pas reconnu par la communauté internationale. Les États-Unis, la France et la Russie se partagent une mission de bons offices au sein du « groupe de Minsk ». Au sommet du G8, en juin au Canada, les trois pays ont de nouveau appelé à une « solution pacifique » à ce conflit larvé, invitant le président Aliev et son homologue arménien à « commencer à élaborer un accord de paix ».
Alors que le processus de dialogue avance à très petits pas, la secrétaire d'État s'est félicitée hier soir que les deux pays « reconnaissent » que leur désaccord peut être réglé seulement si les deux pays renoncent à l'idée d'une intervention armée.
À Erevan, Mme Clinton a appelé la Turquie à poursuivre les efforts en vue de normaliser ses relations avec l'Arménie, actuellement en panne, et à ouvrir la frontière entre les deux pays.
commentaires (0)
Commenter