L'Arménie et la Turquie avaient conclu en octobre un accord historique pour établir des relations diplomatiques et rouvrir leur frontière commune, après des décennies d'hostilité ayant pour origine les massacres d'Arméniens en 1915 à la fin de l'empire ottoman, qu'Erevan qualifie de génocide.
La ratification de cet accord n'a pas encore eu lieu, la Turquie la liant maintenant à la résolution du conflit du Nagorny Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. L'Arménie a déclaré en avril surseoir elle aussi à la ratification de l'accord, dans l'attente d'une évolution de la position d'Ankara.
"La décision de l'Arménie en avril dernier était (...) impressionnante", a affirmé Mme Clinton au cours d'un point de presse commun avec son homologue arménien, Edouard Nalbandian. Et d'ajouter: "Maintenant, la balle est dans l'autre camp".
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