Economic Zones World, spécialisé dans l'exploitation de zones franches dans le monde entier, indique sur le site internet de Dubai World être engagé dans des projets de développement en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique.
Le groupe avait annoncé des projets notamment à Djibouti, en Irak et au Sénégal.
Son nouveau conseil d'administration est dirigé par l'homme d'affaires émirati Hicham Abdallah al-Sherawi, vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de Dubaï et membre du Conseil économique de l'émirat.
Par ailleurs, la haute commission a placé Limitless, une filiale immobilière de Dubai World, sous l'autorité du Conseil d'administration de Nakheel, géant immobilier à l'origine des difficultés du conglomérat, pour "unifier les stratégies et les programmes d'activités" des deux filiales, selon le communiqué.
Limitless est une filiale dédiée initialement à l'international avec des projets en Russie, au Vietnam et en Arabie saoudite notamment mais aussi à Dubaï.
Nakheel, qui s'était lourdement endettée durant la période du boom immobilier qui a pris fin avec la crise financière, avait annoncé le 30 juin avoir entamé la deuxième phase du remboursement de ses créanciers commerciaux.
Ces règlements font partie du programme de restructuration d'une dette de 23,5 milliards de dollars de la dette de Dubai World. Dans le cadre de ce plan, le gouvernement de Dubaï a injecté 9,5 milliards de dollars dans Dubai World.
La dette totale de Dubai World tourne autour de 60 milliards de dollars. Celle de l'émirat de Dubaï est estimée à entre 80 et 100 milliards de dollars mais certains analystes la placent à 170 milliards de dollars.
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