Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, émissaire du Quartette pour le Proche-Orient (UE, USA, Russie, ONU), le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Store (qui préside le Comité de coordination de l'aide internationale à la Palestine) et le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Ali Aboul Gheit ont été conviés à ce dîner de travail par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Cette réunion s'inscrit dans le cadre du suivi de la "Conférence pour l'Etat palestinien" qui s'était tenu en décembre 2007 à Paris et qui avait forgé un plan d'aide pour 2008-2010.
Les conditions d'une visite de ministres européens à Gaza, proposée par le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman, devrait être évoquée, de même que la portée de l'allègement du blocus terrestre israélien.
Israël assure que le blocus est désormais seulement "sécuritaire" et non "économique", dit-on de source diplomatique à Paris. A lui de le démontrer en augmentant notamment les capacités des points de passage et en autorisant l'entrée de produits comme le ciment, indique-t-on de source diplomatique.
Devraient être aussi évoqués les problèmes financiers que connaît l'Autorité palestinienne, en dépit d'une croissance de 11% au premier trimestre et des efforts réalisés pour la mise en place d'institutions fiables.
"Les pays donateurs arabes ne tiennent pas leurs promesses", a déploré une source diplomatique, observant que le plan d'aide 2008/10 a été conçu pour tous les territoires (Cisjordanie et Gaza) et qu'"il ne s'agit donc pas d'aider une faction contre une autre".
La réunion de jeudi devait aussi évoquer un nouveau plan triennal palestinien 2011/2013, incluant Gaza, qui n'aura vraiment de sens qu'accompagné d'une perspective de progrès politique entre Fatah et Hamas, et entre Israéliens et Palestiniens, soulignent des sources proches du dossier.
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