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Culture

Seuls 17 % des Libanais lisent, selon une étude menée par l’ICR

Le ministre Salim Wardy et Kamal Hamdane lors de la présentation de l’étude sur la production du livre. (photo Wassim DAOU)

Le ministre de la Culture Salim Wardy et l'économiste Kamal Hamdane ont présenté hier à la presse une étude sur la production du livre au Liban, qui a été publiée à l'occasion de Beyrouth, capitale mondiale du livre, en collaboration avec le ministère de la Culture.
Le ministre Wardy a pris la parole en premier pour souligner le caractère pionnier de cette étude, qui a été axée sur deux points principaux. « Elle présente les résultats de recherches entreprises sur le terrain pour comprendre, d'une part, comment se comporte le marché et pour savoir, d'autre part, quelles sont les habitudes de lecture et d'achat de livres au Liban », a précisé Wardy. Par exemple, les chiffres recueillis indiquent que « dans le secteur des loisirs, la lecture passe en troisième position après la visite des amis et la télévision, qui reste le divertissement préféré de nos compatriotes », a noté le ministre en relevant un point important : « Un décret du ministère de la Culture impose l'utilisation du ISBN et cette recherche démontre qu'un certain nombre d'éditeurs ne s'y conforment pas encore. À ceux-là il faut préciser que ce numéro international normalisé permet non seulement l'identification d'un livre dans une édition donnée, mais facilite également son exportation. » Salim Wardy a conclu en réaffirmant l'attachement de son ministère à la promotion de la lecture « à travers de nouveaux partenariats avec des bibliothèques publiques dans les régions et des activités axées à la sensibilisation au livre », invitant les médias à multiplier les reportages et les sujets autour du livre.
Kamal Hamdane, chercheur à l'Institut de consultation et de recherche qui a mené l'enquête, a souligné que celle-ci a nécessité six mois de travail acharné et ardu. Il a entamé sa présentation par un bref rappel du rôle historique du Liban vis-à-vis du livre et de sa production. Selon lui, ni la guerre ni les changements géo-économiques n'ont pu arracher au pays du Cèdre sa fameuse réputation de « poumon des lettres arabes ». Même si les chiffres sont alarmants et montrent, par exemple, que 17 % seulement des Libanais lisent et qu'un tiers de nos compatriotes ne lisent jamais ou presque.
M. Hamdane a rappelé l'objectif de cette étude, qui devrait selon lui être répétée tous les cinq ans afin de permettre aux professionnels d'intervenir à tous les échelons de la chaîne du livre, depuis sa fabrication jusqu'à sa commercialisation.
Le ministre de la Culture Salim Wardy et l'économiste Kamal Hamdane ont présenté hier à la presse une étude sur la production du livre au Liban, qui a été publiée à l'occasion de Beyrouth, capitale mondiale du livre, en collaboration avec le ministère de la Culture.Le ministre Wardy a pris la parole en premier pour...

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