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Culture - Conférence de presse

Byblos, un cru 2010 au souffle nouveau

C'est à Eddé Sands que la programmation du Festival international de Byblos a été annoncée. Un cru 2010 jeune, au souffle nouveau, regroupant autant de talents libanais confirmés que des étoiles montantes, ainsi que de grandes formations de musique jazz, pop et rock qui feront certes de ce festival un phare lumineux pour ce port historique.

Une vue de la conférence : André Kassaf, Ziad Hawwatt, Salim Wardy, Latifé Lakkis, Habib Lahoud, Innio Troili et Naji Baz.   Photo Michel Sayegh

Après l'accueil de la présidente du festival, Lattifé Lakkis, qui a remercié le ministre de la Culture pour sa présence, le nouveau président de la municipalité, Ziad Hawwatt, et la banque IBL pour leur appui ainsi que tous ceux qui contribuent depuis des années à la bonne marche du plus jeune des festivals qui a su se hisser aux niveaux des grands, Salim Wardy a pris la parole pour mettre l'accent sur le tourisme culturel. À son tour, Ziad Hawwatt a souhaité, dans le cadre du slogan de sa campagne, rendre Jbeil encore plus belle, surtout avec les activités qui se poursuivront tout au long de l'année. Pour Naji Baz, producteur, la programmation est certes jeune, mais elle est aussi audacieuse, ambitieuse. « D'ailleurs les huit spectacles, a-t-il conclu avant de lever le rideau sur le programme, se produisent pour la première fois au Moyen-Orient.

Jeudi 1er juillet, 20h30
Wadih el-Safi, Waël Kfoury et Najwa Karam.

C'est avec le grand chanteur libanais Wadih el-Safi que s'ouvrent les festivités à Byblos. Naji Baz rappelle que le chanteur qui soufflera ses quatre-vingt-dix bougies et qui fêtera ses soixante-dix ans de scène avait lui-même ouvert le premier Festival de Byblos dans les années 60. Il était normal que Byblos lui rende cet hommage. Entouré de deux artistes qui représentent l'âme et l'esprit de Wadih el-Safi, à savoir Waël Kfoury et Najwa Karam, l'artiste libanais qui a emmené la chanson libanaise au-delà des frontières interprétera certaines de ses chansons en duos ou en trios. Loubnan Ya Kit'aat Sama, un spectacle chantant, mais aussi dansant et qui réserve bien des surprises.

Vendredi 9 juillet
Mashrou' Leila.

Le Liban peut s'enorgueillir de ce projet amené à durer une nuit et qui s'est prolongé. Des jeunes universitaires qui se sont réunis pour faire de la musique et de la bonne musique en 2008 et qui se sont retrouvés avec des tubes. En 2009, le groupe obtient le prix du concours organisé par Radio-Liban après qu'il eut participé à la fête de la Musique. Une ambiance qui s'annonce très festive et un « mashrou' » destiné à perdurer. Les prix de ce concert sont à la portée de tous les étudiants.

Mercredi 14 juillet, 20h30
Caetano Veloso.

Considéré comme un des pères de la musique brésilienne urbaine moderne, Caetano Veloso est l'artiste brésilien le plus primé du monde avec 5 Grammy Awards. Du tropicalismo jusqu'à la bossa-nova et le rock, il a autant fait pour la musique de son pays que les Beatles pour la pop occidentale. Veloso provoque une véritable révolution musicale en fondant le mouvement « Tropicalisme » avec Gilberto Gil, qui mêle la pop brésilienne avec le rock & roll et la musique d'avant-garde avec un son plus international, psychédélique et socialement engagé.
En 2004, il réalise un ancien projet qui lui tenait à cœur : A Foreign Sound, son premier album entièrement en anglais, qui regroupe des reprises de standards américains allant de Love for Sale de Cole Porter à Come As You Are de Nirvana. En 2006, il est l'une des pop stars internationales les plus respectées et prolifiques, avec plus de 50 enregistrements disponibles et des participations à des bandes originales de film.
Zii E Zie est son nouvel opus, sorti dans les bacs en 2009.

Vendredi 16 juillet, 20h30
Jesse Cook.

Guitariste surdoué et charismatique, le Canadien Jesse Cook a créé un genre musical à la frontière du flamenco, du jazz et de la rumba. Son spectacle extrêmement rythmé et dansant triomphe dans les festivals de jazz du monde
entier.
Ce virtuose de la guitare acoustique a passé une partie de sa vie entre la France où il est né et le Canada, pays d'origine de ses parents. À ses influences gitane et espagnole, le musicien a ensuite ajouté des éléments de musique new age, de jazz, de rumba cubaine et même d'easy listening. Curieux et polyvalent, il mettra son talent au service de mariages interculturels des plus originaux.
Son album Frontiers (2007) se classe au sommet du palmarès New Age de Billboard. Pour The Rumba Foundation, Cook se rend à Bogota, en Colombie, et collabore avec Los Gaiteros de San Jacinto. Les musiciens y opèrent un très original métissage entre le vallenato - un type de musique colombienne traditionnelle - et la rumba flamenco.
Un  itinéraire impressionnant qui témoigne de la renommée internationale de ce musicien exceptionnel qui présentera cette formule à Byblos.

Mardi 20 juillet, 20h30
Gorillaz.

C'est le spectacle rock de l'année, voire de la décennie. Autour du groupe virtuel le plus célèbre de la planète (plus de 30 millions d'albums vendus) et de leur fondateur Damon Albarn, c'est une pléiade de stars qui débarqueront sur le port de Byblos cet été. Représentée sous la forme de personnages de bande dessinée, la musique de Gorillaz est un mélange de hip-hop, de trip hop, de dub et d'autres styles. Ils sont d'ailleurs reconnus pour leurs nombreuses collaborations avec des artistes et musiciens d'horizons et d'influences très différents.
En 2010, le groupe signe avec Plastic Beach son album le plus ambitieux et révolutionnaire à ce jour. Il s'agit cette fois d'un tour complet de la pop, du rap, du dub, de la soul et de la musique électronique. La liste des collaborateurs est impressionnante, à ne citer que ceux-là : Lou Reed, Snoop Dogg et Mark E Smith. Mick Jones et Paul Simonon sont également de la partie : c'est la première fois qu'ils rejouent ensemble depuis le début des années 80.
L'univers virtuel transmis sur scène n'a été l'apanage que de certains festivals, comme Coachella, Roskilde, Glastonbury, Benicassim et Byblos. Dare et Dirty Harry y seront interprétés. Une soirée qui s'annonce fascinante.

Du mercredi 21 au dimanche 25 juillet, 20h30
Riverdance.

Pendant 5 soirs, Byblos vivra au rythme des chorégraphies et de la passion communicative de Riverdance.
Le spectacle de danse le plus acclamé au monde, vu par 22 millions de personnes depuis sa création en Irlande en 1994, se produit pour la première fois au Moyen-Orient. Quarante danseurs et musiciens sur scène composent un divertissement familial varié et époustouflant.
De tous les spectacles venus d'Irlande au cours des 15 dernières années, aucun n'a eu le succès, l'énergie et la sensualité de Riverdance.
Couronné de succès à New York, Belfast et Cork, le show s'est joué à guichets fermés aux États-Unis, en Australie, en Asie et en Europe qui découvrent cette danse aux mouvements rapides des jambes, alors que le reste du corps, tronc et bras, reste fixe et très rigide.
Riverdance comprend une équipe de 60 personnes (artistes et production) : Riverdance Irish Dance Troupe, le Riverdance Orchestra et un étalage impressionnant de talents venus d'Espagne, de Russie et d'Amérique, célébrant ensemble la magie de la musique de Bill Whelan.

Lundi 26 juillet, 20h30
Archive.

Groupe britannique culte depuis sa création en 1995, Archive est musicalement comparé à Pink Floyd ou Massive Attack. Chacun de leurs concerts, d'une puissance et d'une intensité rares, est un événement.
Formé autour de Darius Keeler et Danny Griffiths, le groupe emprunte des éléments aussi bien au rock qu'à l'électro et au trip hop. Du premier album, Londinium en 1996, à Take My Head (1999), le groupe explore les harmonies. En 2001 et après avoir signé chez Warner Music où il y est encore aujourd'hui, le groupe s'éloigne du trip hop et change radicalement en faveur d'un rock psychédélique ou progressif plus sombre.
En 2003 et 2004, Archive poursuit sa route avec, respectivement, la composition de la B.O. du film Michel Vaillant (adaptation produite par Luc Besson de la bande dessinée éponyme) et l'album Noise. En mars 2009, Archive, qui ne se considère plus comme un groupe mais comme un collectif, sort son septième album studio, Controlling Crowds.

Vendredi 30 juillet, 20h30
Les Noces de Figaro.

Pour sa soirée de clôture, le Festival international de Byblos est heureux d'accueillir une représentation unique du chef-d'œuvre de Mozart, Les Noces de Figaro.
Ce spectacle, chef-d'œuvre intemporel de Mozart dans une superbe coproduction libano-italienne, sera présenté en collaboration avec l'Institut culturel italien et l'Université antonine. Le jeune chef d'orchestre, Francesco Cilluffo, sera accompagné par la chorale de l'Université antonine dirigée par Gulliver Ralston. Cette coproduction libano-italienne mise également sur une distribution jeune, comprenant des chanteurs d'opéra de talent des deux pays.
Avec Samar Salamé (soprano), Toufic Maatouk (baryton-basse), Raymond Ghattas (baryton), Caroline Solage (soprano), Alessandro Karbon (basse), Gabriella Collechia (mezzo-soprano), Ziad Nehmé (ténor), Aline Maalouf (soprano) et Rosa Bove (mezzo-soprano).

À l'occasion du 200e anniversaire de Chopin, Frédéric Vaysse-Knitter donne un récital de piano le dimanche 22 août à 20 heures, à l'église Saint-Georges de Chalboun.
Un festival Off Byblos se tiendra également à ces dates. Ainsi, le mardi 13 juillet, Joe Kodeih présentera sa pièce Achrafieh, à 9 heures, sur la place de l'Unesco, dans le vieux souk. Tandis que le jeudi 15 juillet aura lieu un concert de chant avec la participation d'Élie al-Rahi, et le samedi 17 juillet l'UTN1(troupe arabe) présentera son tour de chant pop, rock au même endroit.
L'entrée est gratuite.
Après l'accueil de la présidente du festival, Lattifé Lakkis, qui a remercié le ministre de la Culture pour sa présence, le nouveau président de la municipalité, Ziad Hawwatt, et la banque IBL pour leur appui ainsi que tous ceux qui contribuent depuis des années à la bonne marche du plus jeune des festivals qui a su se...

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