M. Osborne a précisé que « la grande majorité » des baisses de dépenses de 6 milliards de livres qu'il dévoilerait la semaine prochaine serait utilisée pour la réduction du déficit mais aussi pour une petite part à des programmes pour l'emploi. M. Laws, dont le parti, pendant la campagne, était contre les baisses de dépenses précoces voulues par le gouvernement conservateur, a indiqué qu'il avait changé d'avis en voyant comment la crise grecque s'était répercutée sur les marchés la semaine dernière, craignant, si rien n'était fait au Royaume-Uni, « que cette contagion ne parvienne jusqu'à nos rivages ». L'Institut des études fiscales (IFS) a par ailleurs estimé que le gouvernement pourrait avoir à réduire le déficit via des hausses d'impôts, même s'il a toujours déclaré préférer les baisses de dépenses. L'IFS a calculé que pour mener à bien ses projets d'économie budgétaire, le gouvernement devrait pratiquer des baisses de dépenses de 25 % dans les ministères les moins protégés de l'austérité, d'ici à 2014-2015. Ces projets représenteraient les plus grosses restrictions budgétaires sur cinq ans jamais menées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Économie - Royaume-Uni
Le chancelier Osborne annonce la présentation du budget le 22 juin
OLJ / le 18 mai 2010 à 23h41
M. Osborne a précisé que « la grande majorité » des baisses de dépenses de 6 milliards de livres qu'il dévoilerait la semaine prochaine serait utilisée pour la réduction du déficit mais aussi pour une petite part à des programmes pour l'emploi. M. Laws, dont le parti, pendant la campagne, était contre les baisses de dépenses précoces voulues par le gouvernement conservateur, a indiqué qu'il avait changé d'avis en voyant comment la crise grecque s'était répercutée sur les marchés la semaine dernière, craignant, si rien n'était fait au Royaume-Uni, « que cette contagion ne parvienne jusqu'à nos rivages ». L'Institut des études fiscales (IFS) a par ailleurs estimé que le gouvernement pourrait avoir à réduire le déficit via des hausses d'impôts, même s'il a toujours déclaré préférer les baisses de dépenses. L'IFS a calculé que pour mener à bien ses projets d'économie budgétaire, le gouvernement devrait pratiquer des baisses de dépenses de 25 % dans les ministères les moins protégés de l'austérité, d'ici à 2014-2015. Ces projets représenteraient les plus grosses restrictions budgétaires sur cinq ans jamais menées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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