L'Iran a salué samedi l'opposition de la justice française à extrader vers les Etats-Unis l'ingénieur iranien Majid Kakavand, estimant que cela constituait "un point positif" pour les relations franco-iraniennes.
"Même si son innocence est évidente, nous apprécions l'attitude de la justice française et considérons cela comme un point positif pour les relations franco-iraniennes", a dit le porte-parole des affaires étrangères iraniennes Ramin Mehmanparast, cité par l'agence Mehr.
La justice française a refusé mercredi d'extrader vers les Etats-Unis Majid Kakavand, accusé par Washington d'avoir fourni illégalement à l'Iran des composants pouvant avoir des applications militaires.
L'ingénieur iranien, rentré chez lui après avoir été relâché par la justice française, a affirmé à la presse qu'il envisageait "ultérieurement de porter plainte contre des responsables américains".
L'ingénieur avait été arrêté le 20 mars 2009 à l'aéroport parisien de Roissy sur mandat d'arrêt délivré par les Etats-Unis alors qu'il venait passer des vacances en France.
Il est accusé par la justice américaine, qui a réclamé son extradition, d'avoir acheté auprès de sociétés du New Jersey, d'Alabama et de Californie des composants électroniques ou instruments de mesure via une société malaisienne et de les avoir illégalement exportés vers l'Iran via la Malaisie.
Après plus d'un an de procédure, la cour d'appel de Paris a émis un "avis défavorable" à l'extradition de cet ingénieur de 37 ans. Elle a considéré que les faits dénoncés par la justice américaine n'étaient pas punissables en France à l'époque où ils ont été commis.
"Même si son innocence est évidente, nous apprécions l'attitude de la justice française et considérons cela comme un point...
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