Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Accès de panique à Wall Street devant la situation en Grèce

La Bourse de New York ralentissait sa chute jeudi après-midi, après un violent accès de panique sur fond de crise de la dette en Europe qui a poussé le Dow Jones à dévisser de près de 1.000 points: l'indice lâchait encore 4,53% et le Nasdaq 4,70%.

"C'est une panique boursière", a constaté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

Les indices limitaient leur chute, mais le Dow Jones a dévissé de 992,6 points (plus de 9%) en seulement quelques minutes, la plus forte chute en séance de son histoire.

Vers 19H20 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 492,67 points à 10.375,45 points. Il a crevé le seuil des 10.000 points à la pointe de son accès de faiblesse.

Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait 113,02 points à 2.289,27 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait de son côté de 4,55% (53,06 points) à 1.112,84 points.

"Tout se résume à la peur de la contagion de la situation grecque, avant le vote de demain en Allemagne" pour ratifier l'aide internationale accordée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, a indiqué Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

La nervosité était à son comble alors que l'euro a décroché face à la monnaie américaine, tombant à un peu plus de 1,25 dollar.

"On a peur que si les émeutes s'aggravent vraiment en Grèce le gouvernement recule. Les aides seraient suspendues et le pays en serait réduit à faire défaut", a expliqué de son coté Gregori Volokhine, précisant que la violente dégringolade était intervenue alors que les télévisions américaines diffusaient en boucle des images de la police grecque chargeant les manifestants devant le Parlement à Athènes.

Les valeurs financières étaient particulièrement touchées. Au sein du Dow Jones, Bank of America cédait 7,76% et JPMorgan Chase 5,75%.

Le raffermissement du dollar affectait les valeurs industrielles, énergétiques mais aussi technologiques: le fabricant d'engins de chantier Caterpillar chutait de 5,78%, le constructeur aéronautique Boeing 5,30%, le conglomérat General Electric 6,85%, le pétrolier Chevron 4,81%.

Le marché obligataire, refuge des investisseurs inquiets, enregistrait lui un bond spectaculaire. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans se repliait à 3,398% contre 3,550% mercredi soir et celui du bon à 30 ans à 4,165% contre 4,394% la veille.

La Bourse de New York ralentissait sa chute jeudi après-midi, après un violent accès de panique sur fond de crise de la dette en Europe qui a poussé le Dow Jones à dévisser de près de 1.000 points: l'indice lâchait encore 4,53% et le Nasdaq 4,70%.
"C'est une panique boursière", a constaté Gregori Volokhine, de Meeschaert New...