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Moyen Orient et Monde

Brèves

France
Sarkozy et Balladur appelés à s'expliquer sur une affaire de corruption

Le président français Nicolas Sarkozy et l'ex-Premier ministre Édouard Balladur ont été appelés hier à s'expliquer après des révélations sur des versements pour une campagne électorale pouvant provenir de commissions illégales sur un contrat militaire au Pakistan. En marge de cette affaire complexe de corruption, la justice française enquête sur le lien éventuel entre le versement de commissions illégales dans un contrat avec le Pakistan et un attentat ayant coûté la vie à 11 ingénieurs français à Karachi en 2002.

Une mosquée et une boucherie halal visées par des tirs
La mosquée d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône, et une boucherie halal de Marseille ont été la cible de tirs ce week-end, a-t-on appris hier de source judiciaire. La police n'établit pas de lien entre les deux fusillades. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) a relevé que la fusillade de la mosquée n'avait fait l'objet d'aucune communication officielle. Les enquêteurs n'excluent aucune piste.

Allemagne
Débat sur la présence de crucifix dans les écoles

Une femme politique allemande d'origine turque a jeté l'émoi au sein de son parti en réclamant l'interdiction des crucifix dans les écoles publiques. Ayguel Oezkan, 38 ans, se prépare à devenir ministre des Affaires sociales dans le gouvernement de centre droit de Basse Saxe. Des membres de son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, ont aussitôt dénoncé ces propos et certains demandent à ce qu'elle renonce à son poste de ministre régionale. Elle doit entrer en fonction aujourd'hui.

Défense
Les armées turque et syrienne vont effectuer des exercices conjoints

Les armées turque et syrienne vont organiser cette semaine des exercices communs pour mettre en pratique leur coopération dans le domaine de la sécurité frontalière, a affirmé hier l'état-major turc. Les manœuvres de trois jours débuteront aujourd'hui du côté turc de la frontière, indique le communiqué. Elles ont pour but de « renforcer la coopération et la confiance entre les forces terrestres des deux pays, et d'améliorer le niveau d'entraînement et la capacité à travailler ensemble des unités frontalières », précise-t-il.

Iran
Medvedev dénonce le comportement « irresponsable »
de Téhéran

Le président russe Dmitri Medvedev a une nouvelle fois haussé le ton contre le comportement « irresponsable » de l'Iran sur son programme nucléaire, ajoutant que l'éventualité de nouvelles sanctions se précisait, selon un entretien diffusé hier par le Kremlin. L'Iran a irrité la Russie en rejetant le projet de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, selon lequel l'uranium faiblement enrichi iranien serait envoyé à l'étranger pour y être transformé en combustible pour son réacteur de recherches à Téhéran.

Ashton en Chine
pour parler
des sanctions

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, prévoit de se rendre jeudi en Chine avec l'espoir de convaincre Pékin d'accepter des sanctions économiques contre l'Iran en raison de son programme nucléaire, a indiqué hier un diplomate européen. Mme Ashton devrait notamment s'entretenir avec le président chinois Hu Jintao, le Premier ministre Wen Jiabao et le ministre des Affaires étrangères Yan Jiechi. Si la Chine s'est dit disposée à discuter des « nouvelles idées » sur la table pour régler la question du programme nucléaire iranien, elle a jusqu'ici dit continuer à privilégier le dialogue.

Le Brésil soutient le droit au nucléaire « pacifique »
Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, a réaffirmé hier le soutien de son pays au droit de l'Iran de mener des activités nucléaires « pacifiques », et son hostilité à des sanctions inefficaces et « injustes » contre Téhéran, selon les médias iraniens. Le Brésil est membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU qui devrait avoir à se prononcer prochainement sur de nouvelles sanctions contre l'Iran.

Arabie saoudite
Confusion autour du limogeage d'un chef de la police religieuse

La confusion régnait hier sur le sort du chef de la puissante police religieuse à La Mecque, cheikh Ahmad al-Ghamdi, qui s'est récemment démarqué par des positions jugées libérales, et dont le limogeage a été annoncé puis annulé dimanche. Cette confusion semble témoigner de vives tensions entre le clergé ultraconservateur du royaume et les partisans d'un allègement du poids des règles religieuses sur la vie en Arabie saoudite. Pour sa part, M. Ghamdi a indiqué à al-Hayat qu'il était toujours en poste et qu'il attendait de nouvelles instructions.
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