Iran

Les sanctions sur l'essence sont « une plaisanterie », affirme un ministre iranien
La question des sanctions contre les importations d'essence par l'Iran est « une plaisanterie », a déclaré hier le ministre iranien du Pétrole Massoud Mirkazemi à l'ouverture du 15e Salon pétrolier international de Téhéran. L'Iran, qui manque de raffineries, doit importer environ le tiers des quelque 65 millions de litres d'essence consommés chaque jour. Les pays occidentaux ont évoqué l'idée d'imposer un embargo international sur la vente d'essence à l'Iran dans le cadre de nouvelles sanctions visant à amener Téhéran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

Téhéran dénonce l'« ingérence » française dans ses affaires intérieures
L'Iran a accusé hier la France « d'ingérence » dans ses affaires intérieures après une déclaration française condamnant « la poursuite de la répression » en Iran, a indiqué l'agence de presse ISNA. « Ce genre d'ingérence est inacceptable », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par ISNA. Il a « conseillé » aux responsables français de « régler les problèmes sociaux et culturels de la France » au lieu de « faire des déclarations sur les affaires intérieures des autres pays ».

Ahmadinejad entame une visite controversée au Zimbabwe
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé hier au Zimbabwe pour une visite d'État de deux jours qualifiée de « colossal scandale politique » par l'ancienne opposition. M. Ahmadinejad et son homologue Robert Mugabe devaient signer dans la journée « un protocole d'accord » de coopération économique et « des accords commerciaux », selon le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Simbarashe Mubengegwi.

Les gardiens de la révolution sont présents au Venezuela, assure le Pentagone
Les gardiens de la révolution sont présents au Venezuela, a affirmé le Pentagone dans un rapport remis au Congrès et auquel l'AFP a eu accès. Le Venezuela et l'Iran sont deux bêtes noires de Washington. Ils sont liés par de nombreux accords de coopération, notamment dans les domaines bancaire et industriel. Or, avertit le ministère américain de la Défense, si les États-Unis amplifient leur présence dans les régions où les gardiens de la révolution sont présents, les contacts entre troupes américaines et iraniennes devraient logiquement devenir « plus fréquents ».