Benjamin Netanyahu a pris cette initiative suite à la vague de critiques internationales et notamment américaines au feu vert donné par Israël à la construction de 1 600 logements supplémentaires dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexé.
Il a déploré auprès de ses interlocuteurs que ce feu vert ait été donné en plein visite en Israël du vice-président américain Joe Biden, soulignant que son gouvernement avait "pris des mesures adéquates pour qu'un incident aussi regrettable ne se reproduise pas", selon cette source.
Le Premier ministre a en outre souligné que sa politique ne différait pas de celle de ses prédécesseurs car selon lui "tous les gouvernements successifs en Israël ont encouragé la construction de quartiers juifs" à Jérusalem-Est, après sa conquête en juin 1967. Il estime à ce propos que le "monde comprend que ces quartiers continueront à faire partie intégrante d'Israël" dans tout accord de paix futur, a ajouté la source. La secrétaire d'État Hillary Clinton a appelé vendredi M. Netanyahu pour condamner son attitude "profondément négative" envers Washington, employant des mots très durs envers le principal allié des États-Unis au Proche-Orient. Le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, ONU, Union européenne) a condamné lui aussi vendredi la décision d'Israël tandis que le chef de la diplomatie européenne, la Britannique Catherine Ashton, s'est dit samedi "très préoccupé", à la veille d'une visite dans la région.
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