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Santé - Épidémie

L’Onusida offre aux femmes des moyens pour se protéger du VIH

L'Onusida lance un Plan d'action quinquennal dont le but ultime est d'assurer aux femmes une protection contre le VIH. Une initiative d'autant plus justifiée que la moitié des personnes infectées par le sida dans le monde sont des femmes.

Annie Lennox : « Je crois que nous avons besoin d’un mouvement de grande ampleur en faveur du changement. »(Photo tirée du site celebritywonder.com)

Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida), avec la participation d'Annie Lennox, artiste et militante pour la cause des femmes affectées par le VIH, a donné le coup d'envoi à l'Agenda pour l'intensification des mesures concernant les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH (2010-2014). Il s'agit d'un plan d'action quinquennal, élaboré pour aborder les problèmes des inégalités entre les sexes et des violations des droits de l'homme, qui continuent à exposer davantage les femmes et les filles au risque d'infection par le VIH, précise un communiqué de l'Onusida.
Ce Plan d'action a été lancé à l'occasion d'une réunion de haut niveau, organisée dans le cadre de la 54e session de la Commission de la condition de la femme, qui se tient à New York jusqu'au 12 mars, ajoute le texte. Il appelle le système des Nations unies à aider les gouvernements, la société civile et les partenaires du développement à renforcer les actions nationales visant à placer les femmes et les filles au centre de la riposte au sida, en s'assurant que leurs droits sont protégés.
« La violence à l'égard des femmes est inacceptable et ne doit pas être tolérée, déclare dans ce cadre Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida. En privant les femmes de leur dignité, nous perdons l'occasion d'exploiter le potentiel de la moitié de l'humanité dans la poursuite des objectifs du Millénaire pour le développement. Les femmes et les filles ne sont pas des victimes, elles sont le moteur d'une transformation sociale. »
De son côté, Annie Lennox a souligné son attachement indéfectible à la cause des femmes et des filles affectées par le VIH. « Je crois que nous avons besoin d'un mouvement de grande ampleur en faveur du changement, constate-t-elle. Ce qui importe, c'est que nous sommes par essence tous les mêmes. Tous les êtres humains, d'où qu'ils viennent, ont le même droit fondamental au bonheur et à la santé. Je vois dans ce Plan d'action une occasion unique de placer au premier plan les réalités auxquelles doivent faire face de nombreuses femmes et filles, et d'attirer l'attention sur les injustices auxquelles celles-ci sont confrontées, autant de situations qui les exposent davantage au risque d'infection par le VIH. »
« Les informations sur la santé sexuelle et reproductive destinées aux femmes et aux filles séropositives sont encore très limitées, affirme pour sa part Suksma Ratri, membre du Réseau des femmes séropositives d'Indonésie. Il est très difficile d'avoir une vie sexuelle active en étant séropositive. Les choix des femmes et des filles qui vivent avec le VIH sont souvent limités lorsqu'il s'agit de leur sexualité. Elles ont besoin d'un dispositif de soutien approprié et accueillant, qui leur permette de prendre des décisions librement concernant leur sexualité sans qu'elles soient l'objet de discrimination ou de stigmatisation. »

 Lignes directrices
Le Plan d'action fournit des indications claires sur la manière dont l'Organisation des Nations unies peut collaborer avec les gouvernements, la société civile et les partenaires du développement pour :
  • Produire de meilleures informations portant sur les besoins spécifiques des femmes et des filles dans le contexte du VIH.
  • Faire en sorte que les engagements politiques se traduisent par une augmentation des ressources et une intensification des actions, de manière à ce que les programmes sur le VIH répondent mieux aux besoins des femmes et des filles.
  • Soutenir les dirigeants dans la création d'un environnement plus sûr, dans lequel les droits humains des femmes et des filles sont protégés.
Au nombre des actions figurent notamment l'amélioration de la collecte et de l'analyse des données, afin de mieux comprendre comment l'épidémie affecte les femmes et les filles, le renforcement de la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes », la garantie d'une intégration de la violence à l'égard des femmes dans les programmes de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui en matière de VIH, l'analyse de l'impact des facteurs socioculturels et économiques, qui empêchent les femmes de se protéger contre le VIH, ainsi que le soutien aux associations de femmes et aux réseaux de femmes vivant avec le VIH dans l'établissement des engagements pris par les gouvernements sur la question des femmes et du VIH, et la participation accrue des organisations d'hommes et de garçons à la défense des droits des femmes et des filles.
Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida), avec la participation d'Annie Lennox, artiste et militante pour la cause des femmes affectées par le VIH, a donné le coup d'envoi à l'Agenda pour l'intensification des mesures concernant les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH (2010-2014). Il s'agit d'un plan d'action...

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