Les autorités iraniennes ont libéré dimanche soir trois journalistes et deux responsables politiques proches des leaders de l'opposition, a rapporté hier le site de l'opposition Rahesabz.net.
Le leader étudiant réformateur Abdollah Momeni, emprisonné depuis huit mois, a bénéficié d'une permission de sortie de cinq jours après avoir versé une caution de huit milliards de rials (800 000 dollars). M. Momeni avait participé à la campagne du candidat réformateur Mehdi Karoubi lors de la présidentielle du 12 juin, remportée officiellement par le président Mahmoud Ahmadinejad mais dont les résultats ont été contestés par l'opposition. Selon son avocat, M. Momeni a été condamné à six ans de prison mais a fait appel de cette décision. De même, Mehdi Forozandepour, ancien responsable du bureau de Mir Hossein Moussavi, autre candidat modéré, a été libéré sous caution après avoir passé deux mois en prison.
Les trois journalistes libérés sont Ehsan Mehrabi, Akbar Montajabi et Vahid Pourostad, arrêtés en janvier et février, selon Rahesabz.net. Dans le même temps, un journaliste réformateur, Bahman Ahmadi Amoui, a été condamné à cinq ans de prison ferme par la cour d'appel de Téhéran, a rapporté le site de l'opposition Kaleme.com. Il avait été condamné à sept ans et quatre mois de prison, et 74 coups de fouet. Cette peine a été ramenée à cinq ans de prison ferme par la cour d'appel. Il a été arrêté au lendemain de l'élection présidentielle du 12 juin. Ces dernières semaines, plusieurs journalistes et personnalités de l'opposition ont été libérés sous caution, notamment ceux ayant fait appel de leur condamnation en première instance.
Une poétesse empêchée d'aller en France
Par ailleurs, la poétesse Simin Behbahani a été empêchée de quitter l'Iran alors qu'elle devait se rendre en France à l'invitation de la mairie de Paris pour y prononcer un discours sur le féminisme à l'occasion du 8 mars, selon le site de l'opposition Kaleme.com. Mme Behbahani, âgée de 82 ans, a critiqué ouvertement le pouvoir iranien à plusieurs reprises ces derniers mois. Elle est également très proche de la lauréate du Prix Nobel de la paix, l'avocate iranienne Shirin Ebadi. Plusieurs personnalités iraniennes proches de l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad ou simplement critiques à l'égard du pouvoir, artistes, défenseurs des droits de l'homme, journalistes ou responsables de l'opposition, ont été empêchées de quitter l'Iran ces dernières années.
Le leader étudiant réformateur Abdollah Momeni, emprisonné depuis huit mois, a bénéficié d'une permission de sortie de cinq jours après avoir versé une caution de huit milliards de rials (800 000 dollars). M. Momeni avait participé à la campagne du candidat réformateur Mehdi Karoubi lors de la présidentielle du 12 juin, remportée officiellement par le président Mahmoud Ahmadinejad mais dont les résultats ont été contestés par l'opposition. Selon son avocat, M. Momeni a été condamné à six ans de prison mais a fait appel de cette décision. De même, Mehdi Forozandepour, ancien responsable du bureau de Mir Hossein Moussavi, autre candidat modéré, a été libéré sous caution après avoir passé deux mois en prison.
Les trois journalistes libérés sont Ehsan Mehrabi, Akbar Montajabi et Vahid Pourostad, arrêtés en janvier et février, selon Rahesabz.net. Dans le même temps, un journaliste réformateur, Bahman Ahmadi Amoui, a été condamné à cinq ans de prison ferme par la cour d'appel de Téhéran, a rapporté le site de l'opposition Kaleme.com. Il avait été condamné à sept ans et quatre mois de prison, et 74 coups de fouet. Cette peine a été ramenée à cinq ans de prison ferme par la cour d'appel. Il a été arrêté au lendemain de l'élection présidentielle du 12 juin. Ces dernières semaines, plusieurs journalistes et personnalités de l'opposition ont été libérés sous caution, notamment ceux ayant fait appel de leur condamnation en première instance.
Une poétesse empêchée d'aller en France
Par ailleurs, la poétesse Simin Behbahani a été empêchée de quitter l'Iran alors qu'elle devait se rendre en France à l'invitation de la mairie de Paris pour y prononcer un discours sur le féminisme à l'occasion du 8 mars, selon le site de l'opposition Kaleme.com. Mme Behbahani, âgée de 82 ans, a critiqué ouvertement le pouvoir iranien à plusieurs reprises ces derniers mois. Elle est également très proche de la lauréate du Prix Nobel de la paix, l'avocate iranienne Shirin Ebadi. Plusieurs personnalités iraniennes proches de l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad ou simplement critiques à l'égard du pouvoir, artistes, défenseurs des droits de l'homme, journalistes ou responsables de l'opposition, ont été empêchées de quitter l'Iran ces dernières années.
Les autorités iraniennes ont libéré dimanche soir trois journalistes et deux responsables politiques proches des leaders de l'opposition, a rapporté hier le site de l'opposition Rahesabz.net. Le leader étudiant réformateur Abdollah Momeni, emprisonné depuis huit mois, a bénéficié d'une permission de sortie de cinq jours...
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