La présidente Michelle Bachelet a décrété « un deuil national pour trois jours à partir du dimanche 7 mars, à minuit, à la mémoire des victimes », a annoncé le vice-ministre de l'Intérieur, Patricio Rosende. La population a été invitée à mettre un drapeau national aux porches. Mme Bachelet a en outre annoncé une passation des pouvoirs « très austère et très simple » le 11 mars avec son successeur Sebastian Pinera. Le ministre des Finances, Andres Velasco, a annoncé « une législation d'urgence accordant des avantages fiscaux pour les dons » réalisés par les entreprises privées en faveur des victimes et sinistrés. Par ailleurs, le gouvernement a laissé planer hier la confusion sur le bilan de la catastrophe. M. Rosende a égréné jeudi soir, nom après nom, une « liste complète des 279 Chiliens qui ont été pleinement identifiés par les services responsables ». Il n'a pas mentionné de révision à la baisse du bilan officiel de 802 morts. Il n'a pas davantage fait état du nombre de disparus.
Les répliques d'hier sont intervenues à quelques heures de l'arrivée à Santiago du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour une visite de deux jours. Il doit se déplacer à Concepcion et dans le port de Talcahuano.
Parallèlement, l'acheminement de l'aide se fluidifiait sur le terrain, où plus de 9 000 tonnes ont été distribuées sous la supervision de quelque 14 000 militaires déployés dans la zone. Secouristes et plongeurs continuaient une recherche désespérée de disparus, dans une odeur de cadavres, mais, dans nombre de secteurs, comme à Concepcion, les pelleteuses mécaniques ont pris le relais.
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