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À Santiago, la vie reprend, la rentrée des classes est prévue mercredi

Les habitants de Santiago, la capitale du Chili, ont repris lundi le chemin du travail, faisant fi des problèmes de télécommunications et d'électricité, des murs fissurés ou des tapis de verre brisé, deux jours avant la rentrée des classes.

Après deux mois de vacances endeuillés, près d'un million et demi d'enfants devraient renouer avec les cours mercredi, a annoncé la ministre de l'Education, Monica Jimenez dans la capitale, où habite plus d'un tiers de la population chilienne (6 millions d'habitants sur 16,8).

"Nous donnerons des cours de soutien émotionnel pour gérer la crise. Nos enseignants aideront les enfants et leurs familles", a ajouté Mme Jimenez.

Dans le centre de Santiago, une des villes les plus modernes d'Amérique latine, le métro et les autobus en circulation, les banques et les commerces ouverts, les passants achetant des fruits ou des boissons à des marchands ambulants, montraient un retour progressif à la normale.

Située dans une cuvette bordée de hautes montagnes, la ville a été secouée samedi, pendant "deux minutes" selon les témoignages, lors du séisme de magnitude 8,8 qui a tué plus de 720 personnes, l'écrasante majorité dans le sud du pays, dans les régions du Maule et du Bio Bio.

"Ma maison est restée en place, mais j'ai encore peur... C'était effrayant. Le sol a bougé comme un bateau, mais il a résisté", explique un homme de 60 ans dans le quartier de Nunoa.

Un mécanicien raconte qu'il se trouvait dans un véhicule au moment de la catastrophe. "Les câbles ont commencé à tomber, des installations, faisant un bruit terrible. Ma réaction a été de sauter dehors, mais j'ai ensuite conduit jusqu'à chez moi. Tout le monde va bien. C'est un quartier de maisons basses avec des chaînes dans les murs qui supportent bien le mouvement", raconte-t-il.

La Bourse de Santiago a ouvert en baisse, mais récupérait ses pertes avant la clôture.

Les habitants de Santiago, la capitale du Chili, ont repris lundi le chemin du travail, faisant fi des problèmes de télécommunications et d'électricité, des murs fissurés ou des tapis de verre brisé, deux jours avant la rentrée des classes.
Après deux mois de vacances endeuillés, près d'un million et demi d'enfants...