Le palais des beaux-arts de Bruxelles a inauguré mercredi une exposition consacrée au Greco dans le cadre de la présidence espagnole de l'UE, un événement qualifié de « redécouverte exceptionnelle» d'un peintre qui était aussi un Européen avant l'heure.
« Cette exposition offre une occasion unique de voir une grande concentration d'œuvres du Greco, de mettre en couleur sa palette chromatique et l'innovation incroyable de son style, alors qu'il a été considéré pendant plusieurs siècles comme un peintre lugubre », a indiqué un des commissaires de la manifestation, Ana Carmen Lavin Berdonces, lors d'une conférence de presse.
Les salles de l'exposition ont été plongées dans une semi-pénombre pour protéger les œuvres.
« Le Greco a réalisé au XVIe siècle ce qui nous paraît de nos jours très innovant : le mouvement des artistes à travers l'Europe en quête d'inspiration », a relevé une responsable la Société pour la collaboration culturelle extérieure espagnole, Charo Otegui Pascual.
Une quarantaine d'œuvres du maître du maniérisme espagnol sont présentées au fil des salles jusqu'au 9 mai.
Le clou de l'exposition est l'Apostolat, une série de treize portraits du Christ et de ses apôtres, daté entre 1610 et 1614. Il existe deux autres versions de l'Apostolat, réalisées par l'atelier du Greco, mais seul celui-ci, inachevé, est signé de la main de
l'artiste.
« Il est vraiment exceptionnel que les treize tableaux sortent en même temps de Tolède. Le musée du Greco est en cours de rénovation. C'est la raison pour laquelle nous avons pu transporter tout l'Apostolat. D'habitude, Tolède en prête un ou deux », a précisé à l'AFP un autre commissaire de l'exposition, José Redondo Cuesta.
Le Greco est né en Crète en 1541 sous le nom de Dhominikos Theotokopoulos, où il a commencé sa carrière dans un atelier de fabrication d'icônes.
« Cette exposition offre une occasion unique de voir une grande concentration d'œuvres du Greco, de mettre en couleur sa palette chromatique et l'innovation incroyable de son style, alors qu'il a été considéré pendant plusieurs siècles comme un peintre lugubre », a indiqué un des commissaires de la manifestation, Ana Carmen Lavin Berdonces, lors d'une conférence de presse.
Les salles de l'exposition ont été plongées dans une semi-pénombre pour protéger les œuvres.
« Le Greco a réalisé au XVIe siècle ce qui nous paraît de nos jours très innovant : le mouvement des artistes à travers l'Europe en quête d'inspiration », a relevé une responsable la Société pour la collaboration culturelle extérieure espagnole, Charo Otegui Pascual.
Une quarantaine d'œuvres du maître du maniérisme espagnol sont présentées au fil des salles jusqu'au 9 mai.
Le clou de l'exposition est l'Apostolat, une série de treize portraits du Christ et de ses apôtres, daté entre 1610 et 1614. Il existe deux autres versions de l'Apostolat, réalisées par l'atelier du Greco, mais seul celui-ci, inachevé, est signé de la main de
l'artiste.
« Il est vraiment exceptionnel que les treize tableaux sortent en même temps de Tolède. Le musée du Greco est en cours de rénovation. C'est la raison pour laquelle nous avons pu transporter tout l'Apostolat. D'habitude, Tolède en prête un ou deux », a précisé à l'AFP un autre commissaire de l'exposition, José Redondo Cuesta.
Le Greco est né en Crète en 1541 sous le nom de Dhominikos Theotokopoulos, où il a commencé sa carrière dans un atelier de fabrication d'icônes.
Le palais des beaux-arts de Bruxelles a inauguré mercredi une exposition consacrée au Greco dans le cadre de la présidence espagnole de l'UE, un événement qualifié de « redécouverte exceptionnelle» d'un peintre qui était aussi un Européen avant l'heure.« Cette exposition offre une occasion unique...
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