Questions d'amour, de confiance, d'honneur. Ça tire dans tous les sens : dans les pattes, dans le dos, entre les deux yeux, là où ça fait le plus mal. On ne se parle plus, on se déclare la guerre, on s'assassine. On attaque, on tacle, on agresse. Verbalement, physiquement, par mail, par SMS, sur Facebook. On piaille, on crie, on hurle pour se faire entendre. Parce qu'on a toujours raison, jamais tort. « Ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu n'entends que ce que tu veux entendre. Tu as mal interprété mes paroles. Tu ne comprends rien... » Et ça repart de plus belle. Le ton monte, crescendo. Et on se tait... On prépare sa vengeance : œil pour œil, dent pour dent. On (re)tire là où ça fait mal, très mal. Tous les coups sont permis. Les plus bas, les plus vils, les plus sales. Au nom d'une seule justice : la sienne. Avec haine et véhémence, passion et ressentiment, rancœur et amertume. On est victime ? On s'incarne bourreau. On fait payer cher, très cher, le prix de cette trahison. Parce que c'est presque toujours de trahison dont il s'agit... Puis vient le temps de la guerre froide, de cette inimitié qui s'est instaurée entre les uns et les autres. Et parfois/souvent on ne sait plus pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi cela a-t-il tourné au vinaigre ? Pourquoi ne se parle-t-on plus finalement ? Cela en valait-il la peine ? Parfois oui, souvent non... Souvent non. Si seulement on pouvait se disputer comme quand on avait 5 ans. Une gifle par-ci, un coup de pied par-là, une petite insulte de rien du tout et un « pardon » au bout du chemin. Un tout petit « pardon » qui effacerait tout...
CD, DVD - Un peu plus de...
Duel au soleil
OLJ / Par Médéa Azouri HABIB, le 06 février 2010 à 23h46
Questions d'amour, de confiance, d'honneur. Ça tire dans tous les sens : dans les pattes, dans le dos, entre les deux yeux, là où ça fait le plus mal. On ne se parle plus, on se déclare la guerre, on s'assassine. On attaque, on tacle, on agresse. Verbalement, physiquement, par mail, par SMS, sur Facebook. On piaille, on crie, on hurle pour se faire entendre. Parce qu'on a toujours raison, jamais tort. « Ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu n'entends que ce que tu veux entendre. Tu as mal interprété mes paroles. Tu ne comprends rien... » Et ça repart de plus belle. Le ton monte, crescendo. Et on se tait... On prépare sa vengeance : œil pour œil, dent pour dent. On (re)tire là où ça fait mal, très mal. Tous les coups sont permis. Les plus bas, les plus vils, les plus sales. Au nom d'une seule justice : la sienne. Avec haine et véhémence, passion et ressentiment, rancœur et amertume. On est victime ? On s'incarne bourreau. On fait payer cher, très cher, le prix de cette trahison. Parce que c'est presque toujours de trahison dont il s'agit... Puis vient le temps de la guerre froide, de cette inimitié qui s'est instaurée entre les uns et les autres. Et parfois/souvent on ne sait plus pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi cela a-t-il tourné au vinaigre ? Pourquoi ne se parle-t-on plus finalement ? Cela en valait-il la peine ? Parfois oui, souvent non... Souvent non. Si seulement on pouvait se disputer comme quand on avait 5 ans. Une gifle par-ci, un coup de pied par-là, une petite insulte de rien du tout et un « pardon » au bout du chemin. Un tout petit « pardon » qui effacerait tout...
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