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Sport

Le « rêve continue » pour Justine Henin

Les éliminations de Clijsters et Kuznetsova lui avaient considérablement ouvert son quart de tableau. Restait à Justine Henin à faire le boulot. C’est désormais chose faite. Greg Wood/AFP

Le « rêve continue » pour Justine Henin à l'Open d'Australie où elle n'est plus qu'à deux victoires du titre après sa qualification pour les demi-finales, hier.
« C'est tellement plus que je ne pouvais espérer. Je n'ai rien à prouver, juste du plaisir à prendre », a réagi la Belge après avoir battu la Russe Nadia Petrova (7-6, 7-5) et avant de rencontrer la Chinoise Zheng Jie jeudi.
« Mais le tournoi n'est pas fini », a aussi prévenu l'ex-n° 1 mondiale qui continue à marcher dans les pas de Kim Clijsters, victorieuse du dernier US Open quelques semaines seulement après avoir repris le tennis.
« J'admire ce qu'elle a fait car ce n'est pas facile et, oui, c'est une motivation. Ce serait un rêve de le faire aussi, mais on a deux personnalités différentes », a commenté Henin au sujet de sa grande rivale belge.
Sortie de retraite au début de l'année après dix-huit mois de pause, bénéficiant d'une « wild-card » à Melbourne, Henin est seulement la troisième joueuse invitée de l'histoire à atteindre le dernier carré d'un grand chelem.
Ironie du sort, les deux premières ont été Clijsters à l'US Open et... sa prochaine adversaire Zheng Jie, qui avait hérité d'un wild-card avant de se hisser en demi-finale de Wimbledon en 2008.
Comme Clijsters à New-York, Henin joue sans classement à Melbourne, car il faut disputer trois tournois avant de figurer sur les tablettes de la WTA.
Après sa victoire hier, elle devrait retrouver au minimum le top 60, en attendant mieux. Car Petrova, comme ses précédentes adversaires, a constaté que la Wallonne de 27 ans était aussi forte qu'avant, « si ce n'est plus ».
Rien n'a été facile pour Henin à Melbourne où elle a dû batailler dans tous ses matches. Mais elle continue à capitaliser sur une qualité rare qui lui permet de mieux jouer les points qui comptent triple.
« Je sais que j'ai cette capacité-là. C'est la clé. Même si j'ai vieilli, le "fighting spirit" est toujours là », a souligné Henin, « contente d'avoir gagné en deux sets car les derniers jours ont été difficiles physiquement ».
Amochée un peu de partout, à la cuisse gauche surtout, elle manque également de sommeil. Car Henin, c'est la Belgique qui se lève tôt ! Mais qui se couche tard, ses précédents matches ayant tous été programmés en session de nuit.
Après quelques « nuits horribles », elle est donc fatiguée. Mais pas rassasiée avant une demi-finale où elle sera forcément favorite face à Zheng Jie, 35e mondiale. « J'ai très bien pris la pression jusqu'à maintenant, mais je ne sais pas comment je vais gérer la suite », s'est interrogée Henin.
Vu ses qualités mentales, on peut a priori lui faire confiance. « Elle est tellement forte dans sa tête », a d'ailleurs estimé Zheng Jie après avoir surclassé (6-1, 6-3) la Russe Maria Kirilenko, diminuée physiquement par des soucis à la hanche et la cuisse gauche.
« Je veux juste profiter du moment et bien jouer », a ajouté Zheng Jie qui pourrait être rejointe en demi-finale par Li Na, opposée aujourd'hui à Venus Williams, ce qui serait une nouvelle grande première pour le tennis chinois.
Avec Henin et Zheng Jie, qui retrouvera le top 20 lundi, il y aura, quoi qu'il arrive, une joueuse non tête de série en finale pour la quatrième fois depuis que le tournoi se dispute sur le site de Melbourne Park en 1988.
Le « rêve continue » pour Justine Henin à l'Open d'Australie où elle n'est plus qu'à deux victoires du titre après sa qualification pour les demi-finales, hier.« C'est tellement plus que je ne pouvais espérer. Je n'ai rien à prouver, juste du plaisir à prendre », a réagi la Belge...

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