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Technologies - Nouveauté

Le drone s’échappe des zones de guerre pour repousser les limites du jeu vidéo

Étroitement associé aux opérations de surveillance sur les zones de guerre, le drone va bientôt devenir un jouet piloté grâce à un téléphone portable et repousser les limites du jeu vidéo.

L’AR.Drone évoluant gracieusement au-dessus du canal Saint-Martin, à Paris.

Développé par une dizaine d'ingénieurs de l'entreprise française Parrot depuis quatre ans, l'AR.Drone s'apparente à un quadricoptère dirigé à distance via un iPhone par une liaison Wi-Fi. Ses créateurs ont offert à l'AFP une présentation de leur engin le long du canal Saint-Martin à Paris devant des passants à la fois intrigués et fascinés par ce drone.
En appuyant sur l'écran tactile de son smartphone, le pilote parvient à faire décoller son aéronef, puis il le fait évoluer en inclinant le téléphone multifonctions d'Apple dans la direction souhaitée.
Les hélices de l'appareil sont peu bruyantes et ses deux caméras embarquées retransmettent en temps réel les images qu'elles filment sur le téléphone. L'engin, dévoilé au Salon de l'électronique de Las Vegas début janvier, vole à 18 kilomètres par heure et peut rester en l'air une quinzaine de minutes après une charge d'une heure. D'un poids légèrement supérieur à 300 grammes, il peut être manipulé dans un rayon de 50 mètres.
Selon ses concepteurs, l'AR.Drone est supérieur à ses concurrents déjà sur le marché, grâce notamment à sa capacité à se stabiliser automatiquement en vol.
«Nous avons utilisé une technologie très sophistiquée pour le développer, une technologie utilisée pour les drones militaires et commerciaux», explique le fondateur de Parrot, Henri Seydoux.
Au-delà du simple quadricoptère à piloter, Parrot vise surtout le secteur du jeu vidéo et affirme ne pas s'intéresser aux marchés de la photographie aérienne ou de l'espionnage. Des balises installées au préalable sur la zone de vol sont ainsi transformées en robots à détruire sur l'écran de l'iPhone, après avoir été détectées par une des caméras. Placer un repère sur un autre quadricoptère peut aussi permettre de lancer une bataille aérienne entre plusieurs drones.
«Le drone va permettre aux enfants de jouer sur leur ordinateur, mais aussi dans leur jardin, à la campagne ou à la plage», résume M. Seydoux, dont le groupe était auparavant spécialisé dans la confection de systèmes mains-libres. Ces jeux reposent sur le principe de la réalité augmentée, qui permet d'introduire des éléments virtuels dans le monde réel. Cette technologie, déjà utilisée en médecine ou pour la navigation, connaît un succès grandissant dans le jeu vidéo. Des productions comme EyePet sur Playstation 3 permettent par exemple d'élever un animal virtuel dans son salon.
Sur téléphone portable, la réalité augmentée commence aussi à se développer. L'éditeur Glu Mobile va commercialiser début février «1000», un titre où le joueur doit collectionner des objets qu'il peut faire apparaître sur un logiciel de cartographie de son smartphone. Pour les récupérer, il doit simplement passer à côté d'eux, leur disposition reposant sur le GPS et le Wi-Fi de l'iPhone.
L'AR.Drone est, quant à lui, annoncé pour 2010 sans plus de précision. Son prix n'a pour le moment pas été annoncé par Parrot, qui a refusé de confirmer le montant de 500 dollars évoqué dans la presse.
Les concepteurs soulignent que leur produit est fondé sur une plate-forme ouverte afin que des développeurs tiers puissent eux aussi proposer leurs propres productions utilisant l'appareil.
Développé par une dizaine d'ingénieurs de l'entreprise française Parrot depuis quatre ans, l'AR.Drone s'apparente à un quadricoptère dirigé à distance via un iPhone par une liaison Wi-Fi. Ses créateurs ont offert à l'AFP une présentation de leur engin le long du canal Saint-Martin à Paris devant des...

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