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Santé

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Haut les cœurs, grâce au sport !
« Faites du sport, c'est bon pour votre système cardiovasculaire ! » Vous avez déjà entendu cela 100 fois. Mais en quoi l'activité physique protège-t-elle le muscle cardiaque et les vaisseaux ? « Il existe deux modes d'action du sport sur le cœur et les artères, l'un direct et l'autre indirect », assure le Dr Stéphane Cascua, médecin du sport à Paris, à l'agence de presse Destination santé. D'abord, l'exercice physique agit directement sur la fonction endothéliale. C'est-à-dire qu'en accroissant le flux sanguin, il favorise une ouverture plus large des vaisseaux. Cela permet une diminution de la pression artérielle et prévient la formation de plaques d'athérome - dont la rupture peut provoquer infarctus et AVC.
Le sport influe aussi sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Il permet au muscle cardiaque de battre plus lentement au repos, de consommer de la graisse (ce qui diminue le taux de cholestérol) et du sucre (ce qui réduit le risque de diabète).
Pour profiter à fond de ces effets bénéfiques, privilégiez les activités d'intensité moyenne, dans un effort prolongé : la natation, la course à pied, le vélo, le cardio-training. « Marcher 30 minutes par jour, ce n'est que le début du commencement », prévient le Dr Cascua. Prenez quelques précautions avant de vous mettre (ou de vous remettre) à faire du sport : un bilan médical initial, puis un suivi régulier sont nécessaires. Et dans votre pratique sportive, n'oubliez jamais ces quelques maîtres-mots :
- progressivité : ne commencez pas trop vite, ni trop fort ;
- régularité : 3 fois par semaine, 30 minutes à une heure ;
- assiduité : cela va de soi... ;
- continuité : les bénéfices du sport s'évaporent rapidement. Si vous commencez, n'arrêtez pas.

Arrêter de fumer, même avec un cancer du poumon, pourrait être bénéfique
Les patients atteints d'un cancer du poumon diagnostiqué à un stade précoce doubleraient leurs chances de survie s'ils s'arrêtent de fumer aussitôt, par comparaison avec ceux qui continuent à fumer, selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ).
Les résultats de cette analyse de dix études réalisée par l'équipe d'Amanda Parsons de l'université de Birmingham, dans le Royaume-Uni, suggèrent que cela vaut la peine de proposer un traitement d'aide à l'arrêt du tabac aux patients dont le cancer a été diagnostiqué précocement.
Au cours de leur vie, les fumeurs ont un risque vingt fois supérieur de développer un cancer du poumon, comparé aux non-fumeurs. Mais on ignorait si le fait d'arrêter de fumer après le diagnostic de cancer présentait un quelconque bénéfice.
Les données, qui méritent cependant d'être complétées par d'autres études, suggèrent que le risque accru de décès est principalement dû à la progression de la tumeur.
Ceux qui abandonnent le tabac ont un taux de survie à cinq ans du diagnostic de 63 à 70 %, contre 29 à 33 % parmi ceux qui continuent à fumer.

Un animal de compagnie ? Ce n'est que du bonheur... s'il est bien éduqué
De nombreuses études, menées notamment dans les pays anglo-saxons, ont montré que les propriétaires d'animaux de compagnie étaient en meilleure santé que la moyenne, rapporte l'agence de presse Destination santé. En 1999 déjà, une équipe américaine démontrait que chiens et chats étaient bons pour la tension artérielle. Des travaux ont aussi montré une diminution du risque d'obésité parmi les enfants possédant un animal de compagnie.
Sans oublier bien entendu, les bénéfices affectifs et psychologiques que l'on peut en attendre. Attention toutefois, prévient le Dr Didier Vernay, responsable du diplôme universitaire « Relation d'aide par la médiation animale » au CHU de Clermont-Ferrand, « le respect de l'animal est primordial ». « Il faut des animaux bien éduqués, poursuit-il. Dans ce cas-là, vous allez entrer dans des relations formidables et en tirer de vrais bénéfices sur le plan de la santé. » Vous voilà prévenus ! On ne s'improvise pas propriétaire d'animal, et il est souvent nécessaire de se faire conseiller. « Le mieux est d'aller voir des éducateurs spécialisés, conseille-t-il. Il serait bien aussi de mettre en place des programmes éducatifs dans les écoles pour expliquer aux enfants comment se comporter avec un chien ou un chat. »
Selon l'Institut français de zoothérapie, « les exemples du recours à l'animal dans un contexte thérapeutique sont nombreux ». « Le cheval par exemple permet de développer la coordination, la force musculaire et l'équilibre des personnes handicapées », note-t-on. L'animal s'avère un outil précieux pour apaiser les patients, lever leur anxiété face aux personnels soignants et à la maladie.

Tabac : encore plus toxique en le roulant
Ce n'est un scoop pour personne, le tabac est très nocif pour la santé. Mais saviez-vous que le tabac à rouler est encore plus toxique que la simple cigarette industrielle ? Nicotine, goudron, monoxyde de carbone... il bat tous les records ! À tel point que s'il était vendu sous forme de cigarettes, il serait aussitôt interdit de vente dans la majorité des pays, indique l'agence de presse destination santé. En raison justement de sa trop grande toxicité. Même si à première vue, un tabac à rouler blond donne l'impression de fumer une cigarette légère.
En réalité, il n'en est rien. Les fumeurs sont leurrés par l'épaisse fumée qui entoure ce tabac. Ils pensent en effet avoir affaire à un produit plus sain puisque moins industriel, justement. Erreur ! En tirant sur une clope roulée, le rendement en nicotine, goudrons et monoxyde de carbone au cours de la combustion est de 3 à 6 fois supérieur à celui des cigarettes industrielles.
Haut les cœurs, grâce au sport !« Faites du sport, c'est bon pour votre système cardiovasculaire ! » Vous avez déjà entendu cela 100 fois. Mais en quoi l'activité physique protège-t-elle le muscle cardiaque et les vaisseaux ? « Il existe deux modes d'action du sport sur le cœur et les...

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