Le ministre Boutros Harb : « Les médecins de la CNSS vont, grâce à cette formation continue, connaître les dernières nouveautés de la science. » Photo Michel Sayegh
La faculté de médecine de l'Université Saint-Joseph a donné vendredi le coup d'envoi du programme de formation médicale continue des médecins de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS).
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre du Travail, Boutros Harb, du directeur de la CNSS, Mohammad Karaki, du vice-recteur de l'USJ, le père Joseph Nassar s.j., du doyen de la faculté de médecine, le Dr Fernand Dagher, du directeur du programme, le Dr Georges Badaoui, ainsi que de dizaines de médecins qui participent à ce programme.
Dans une allocution, le Dr Fernand Dagher a souligné que « depuis plus de 125 ans, la faculté de médecine de l'USJ participe à la formation doctorale ainsi qu'à la formation médicale continue ». « Aujourd'hui, notre objectif est de sortir de notre campus pour nous adresser aux médecins des institutions publiques, a-t-il poursuivi. Nous nous proposons de les aider à poursuivre leur formation médicale quelques années après leur diplôme de docteur en médecine. Nous pensons ainsi collaborer à la restructuration médicale des différentes instances publiques. Voilà pourquoi nous sommes ouverts à toutes les suggestions et à toutes les idées qui nous permettraient d'améliorer cette entreprise et d'en élargir la portée. »
De son côté, le Dr Georges Badaoui a précisé que « la formation médicale continue est dans la plupart des pays développés une nécessité puisque facilitant l'accès aux connaissances scientifiques dans les divers domaines médicaux ». « Cette formation permet aussi d'échanger les connaissances et de renforcer la recherche », a-t-il noté.
Le Dr Mohammad Karaki a pour sa part remarqué qu'« à travers ce programme de formation médicale continue des médecins de la CNSS, l'Université Saint-Joseph cherche à renforcer l'esprit de coopération entre les grandes institutions publiques ou privées qui, en se développant, engendrent des bénéfices pour le Liban et les Libanais ».
Se prononçant au nom du recteur de l'USJ, le père Joseph Nassar s.j. a souligné que « les facultés et les instituts qui composent le corps de la communauté universitaire (de l'USJ) se doivent d'être au cœur de la société libanaise ». « L'initiative qui a pris corps en juillet 2006 sous la forme du mouvement multifaces baptisé "Opération 7e jour" a déjà permis à nombre de professionnels de la santé d'aller dans tous les lieux du pays pour poser les gestes nécessaires alors que l'infrastructure exigée dans le domaine de la santé, tout comme les compétences voulues, ne semblaient pas pouvoir répondre alors aux besoins qui se faisaient jour, a-t-il ajouté. Il fallait cependant aller plus loin et passer d'une action directe à un engagement plus académique qui permettrait aux professionnels de la santé situés ici ou là d'assumer par eux-mêmes les tâches d'une médecine en perpétuelle évolution. »
Et le père Nassar d'ajouter : « Ce souci de formation continue ne peut d'ailleurs être que consubstantiel à quiconque a voué sa vie à la médecine. Il y a là quelque chose d'imparable dans un monde où les changements de protocoles, du fait des découvertes et des mises en forme liées aux nouvelles technologies, abondent. La médecine n'est plus ce qu'elle était. Il est évident que tous ceux qui ont à vivre la médecine au cœur des services publics doivent en prendre acte et découvrir à leur tour les accompagnements à inventer dans ce domaine. »
Prenant la parole en dernier, le ministre Boutros Harb a souligné : « La CNSS fait partie des grandes institutions libanaises, une institution où se rencontrent les acteurs économiques et sociaux pour travailler dans un même but, précieux pour l'être humain, celui de s'occuper de sa santé et de sa vie familiale et de lui permettre de vivre une retraite décente. Aujourd'hui, les médecins de la CNSS vont, grâce à cette formation continue, connaître les dernières nouveautés de la science, ce qui, en plus de leurs compétences professionnelles, va leur permettre d'avoir un diagnostic plus efficace. »
Il est à noter que ce programme de formation a pour objectif d'aider les médecins à rester à jour dans leurs connaissances médicales pour pouvoir mieux juger et gérer leurs décisions de couverture ou de refus des prises en charge par la CNSS, en se basant sur les recommandations des sociétés internationales.
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre du Travail, Boutros Harb, du directeur de la CNSS, Mohammad Karaki, du vice-recteur de l'USJ, le père Joseph Nassar s.j., du doyen de la faculté de médecine, le Dr Fernand Dagher, du directeur du programme, le Dr Georges Badaoui, ainsi que de dizaines de médecins qui participent à ce programme.
Dans une allocution, le Dr Fernand Dagher a souligné que « depuis plus de 125 ans, la faculté de médecine de l'USJ participe à la formation doctorale ainsi qu'à la formation médicale continue ». « Aujourd'hui, notre objectif est de sortir de notre campus pour nous adresser aux médecins des institutions publiques, a-t-il poursuivi. Nous nous proposons de les aider à poursuivre leur formation médicale quelques années après leur diplôme de docteur en médecine. Nous pensons ainsi collaborer à la restructuration médicale des différentes instances publiques. Voilà pourquoi nous sommes ouverts à toutes les suggestions et à toutes les idées qui nous permettraient d'améliorer cette entreprise et d'en élargir la portée. »
De son côté, le Dr Georges Badaoui a précisé que « la formation médicale continue est dans la plupart des pays développés une nécessité puisque facilitant l'accès aux connaissances scientifiques dans les divers domaines médicaux ». « Cette formation permet aussi d'échanger les connaissances et de renforcer la recherche », a-t-il noté.
Le Dr Mohammad Karaki a pour sa part remarqué qu'« à travers ce programme de formation médicale continue des médecins de la CNSS, l'Université Saint-Joseph cherche à renforcer l'esprit de coopération entre les grandes institutions publiques ou privées qui, en se développant, engendrent des bénéfices pour le Liban et les Libanais ».
Se prononçant au nom du recteur de l'USJ, le père Joseph Nassar s.j. a souligné que « les facultés et les instituts qui composent le corps de la communauté universitaire (de l'USJ) se doivent d'être au cœur de la société libanaise ». « L'initiative qui a pris corps en juillet 2006 sous la forme du mouvement multifaces baptisé "Opération 7e jour" a déjà permis à nombre de professionnels de la santé d'aller dans tous les lieux du pays pour poser les gestes nécessaires alors que l'infrastructure exigée dans le domaine de la santé, tout comme les compétences voulues, ne semblaient pas pouvoir répondre alors aux besoins qui se faisaient jour, a-t-il ajouté. Il fallait cependant aller plus loin et passer d'une action directe à un engagement plus académique qui permettrait aux professionnels de la santé situés ici ou là d'assumer par eux-mêmes les tâches d'une médecine en perpétuelle évolution. »
Et le père Nassar d'ajouter : « Ce souci de formation continue ne peut d'ailleurs être que consubstantiel à quiconque a voué sa vie à la médecine. Il y a là quelque chose d'imparable dans un monde où les changements de protocoles, du fait des découvertes et des mises en forme liées aux nouvelles technologies, abondent. La médecine n'est plus ce qu'elle était. Il est évident que tous ceux qui ont à vivre la médecine au cœur des services publics doivent en prendre acte et découvrir à leur tour les accompagnements à inventer dans ce domaine. »
Prenant la parole en dernier, le ministre Boutros Harb a souligné : « La CNSS fait partie des grandes institutions libanaises, une institution où se rencontrent les acteurs économiques et sociaux pour travailler dans un même but, précieux pour l'être humain, celui de s'occuper de sa santé et de sa vie familiale et de lui permettre de vivre une retraite décente. Aujourd'hui, les médecins de la CNSS vont, grâce à cette formation continue, connaître les dernières nouveautés de la science, ce qui, en plus de leurs compétences professionnelles, va leur permettre d'avoir un diagnostic plus efficace. »
Il est à noter que ce programme de formation a pour objectif d'aider les médecins à rester à jour dans leurs connaissances médicales pour pouvoir mieux juger et gérer leurs décisions de couverture ou de refus des prises en charge par la CNSS, en se basant sur les recommandations des sociétés internationales.
La faculté de médecine de l'Université Saint-Joseph a donné vendredi le coup d'envoi du programme de formation médicale continue des médecins de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS).La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre du Travail, Boutros Harb, du directeur de la CNSS, Mohammad...
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