Un ancien ambassadeur du Canada en Iran, Kenneth Taylor, a reconnu qu'il avait espionné pour le compte de la CIA lors de la crise des otages américains en 1979, en pleine révolution islamique. M. Taylor a rompu le silence trente ans plus tard dans une entrevue publiée samedi dans le quotidien The Globe and Mail, alors qu'un livre révélant les événements sort en librairie. L'ancien diplomate n'avait jamais envisagé de révéler ce secret.
Une entente secrète entre le président américain Jimmy Carter et le Premier ministre canadien Joe Clark avait fait de Kenneth Taylor un espion de la CIA. Le 4 novembre 1979, des étudiants iraniens avaient pris le contrôle de l'ambassade des États-Unis à Téhéran et pris en otages une soixantaine d'Américains. La crise avait duré 444 jours. M. Taylor avait alors eu pour mission de fournir aux services secrets américains des renseignements depuis l'ambassade du Canada à Téhéran.
Une entente secrète entre le président américain Jimmy Carter et le Premier ministre canadien Joe Clark avait fait de Kenneth Taylor un espion de la CIA. Le 4 novembre 1979, des étudiants iraniens avaient pris le contrôle de l'ambassade des États-Unis à Téhéran et pris en otages une soixantaine d'Américains. La crise avait duré 444 jours. M. Taylor avait alors eu pour mission de fournir aux services secrets américains des renseignements depuis l'ambassade du Canada à Téhéran.
Un ancien ambassadeur du Canada en Iran, Kenneth Taylor, a reconnu qu'il avait espionné pour le compte de la CIA lors de la crise des otages américains en 1979, en pleine révolution islamique. M. Taylor a rompu le silence trente ans plus tard dans une entrevue publiée samedi dans le quotidien The Globe and Mail, alors qu'un livre révélant les...
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