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Culture

Angoulême 2010, grande vitrine de la BD du 28 au 31 janvier

Zep.

Porté par la vitalité du secteur, le Festival international de la bande dessinée (FIBD) d'Angoulême 2010 présentera toutes les tendances de la planète BD, des plus novatrices, au plus grand public, du 28 au 31 janvier, écrit Dominique Chabrol, de l'AFP.
L'avis de tempête est passé. Début novembre, la suppression d'une partie de la subvention municipale avait compromis le maintien du FIBD. Mais les organisateurs sont parvenus in extremis à boucler leur budget, grâce à des aides supplémentaires de l'État, de la communauté d'agglomération du Grand-Angoulême et de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI).
Pour sa 37e édition, le FIBD, qui attire chaque année plus de 200 000 personnes, proposera donc toute la diversité de la BD, pour ce grand rendez-vous annuel des amoureux du genre.
Avec Sempé, Zep, Bilal, Régis Loisel, les Américains Joe Sacco et Robert Crumb et des mangakas japonais en invités vedettes, il y aura pour tous les goûts, du manga au dessin d'humour, des nouvelles figurations à l'héroic fantasy. Sans oublier l'exposition «Jeunes talents» pour découvrir les grands auteurs de demain.
Parmi les événements attendus, Enki Bilal assurera une «performance graphique» en direct et en musique le vendredi 29 sur la scène du théâtre municipal. Grand prix de la ville d'Angoulême 2009, le dessinateur Blutch donnera en direct un «concert dessiné» (musique et dessin) le lendemain.
Comme chaque année, le FIBD ratisse large, à l'image des 86 livres en compétition pour les dix prix du palmarès officiel, les «Fauves d'Angoulême», qui seront décernés en clôture du festival.
Angoulême 2010 peut compter sur le dynamisme du secteur, dont la production a encore augmenté de 2,4% en 2009, avec plus de 3500 nouveautés publiées. La BD francophone, dont le chiffre d'affaires annuel atteint 320 millions d'euros, est même l'un des secteurs de l'édition qui résistent le mieux à la crise.
«Il y a une stabilité du marché, un peu moins de surproduction. Ce qu'il faut, c'est faire de la qualité et de la durée. De bons livres qui se vendent longtemps», estime Louis Delas, directeur général des éditions Casterman, l'un des leaders de la profession.
La bonne santé de la BD n'exclut pas la prudence. Tous présents à Angoulême, les grands groupes éditoriaux (Média Participation, Glénat, Flammarion...) limitent désormais les sorties pour maîtriser une production qui a été multipliée par trois en dix ans.
Remis in extremis sur les rails, le FIBD sera à nouveau «la plus grande librairie de BD du monde», pour quatre jours de rencontres et de dédicaces.
En 37 années d'existence, le festival d'Angoulême est devenu, selon ses organisateurs, «l'un des cinq plus grands festivals français» toutes catégories confondues en termes de fréquentation. La manifestation attire chaque année une foule nombreuse de visiteurs venus en famille du grand Sud-Ouest ou sac au dos d'un peu partout en France, de Belgique, d'Espagne ou d'Allemagne.
Pour assurer l'avenir, la société organisatrice, Neuvième art +, souhaite à présent des garanties de ses partenaires pour avoir « une vision à cinq ans » du festival, en soulignant ses retombées économiques pour la ville et la région.

Porté par la vitalité du secteur, le Festival international de la bande dessinée (FIBD) d'Angoulême 2010 présentera toutes les tendances de la planète BD, des plus novatrices, au plus grand public, du 28 au 31 janvier, écrit Dominique Chabrol, de l'AFP.L'avis de tempête est passé. Début novembre, la suppression d'une...

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