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Culture - Correspondance

Un nouveau sacre pour le « King »

Avec sa guitare, son rock and roll et sa rébellion, le « King » a mérité de la république : la National Portrait Gallery du Smithsonian reconnaît son influence sur l'histoire et la culture américaines en lui consacrant deux expositions.

Projet pour un timbre.

Le décès d'Elvis Presley à l'âge de 42 ans (le 16 août 1977) a été suivi du décès de deux autres grandes vedettes, Groucho Max (le 19 août 1977, 86 ans) et Bing Grosby (le 14 octobre 1977, 74 ans). Seul le souvenir du roi du rock est resté omniprésent et la fascination pour sa musique et son image a perduré, comme en témoignent les nombreux ouvrages qui ont été consacrés à son mythe. Devenu une icône de la culture populaire américaine, il vient d'être accueilli dans la cour des grands: à l'occasion du 75e anniversaire de sa naissance, la National Portrait Gallery du Smithsonian à Washington (qui abrite les portraits des personnalités politiques, artistiques et autres qui ont façonné l'Amérique) le célèbre en deux expositions. L'une, intitulée «Une vie: échos d'Elvis», est consacrée à l'impact de l'image de Presley après sa mort, et l'autre, «Elvis à 21 ans: photos par Alfred Wertheimer», évoque un jeune musicien sur le point de devenir célèbre.
«Une vie: échos d'Elvis», inaugurée il y a quelques jours, met l'accent sur l'engouement mondial pour l'image et la musique de Presley, même après sa mort. Ses albums continuent à être vendus par millions. Sa demeure est la seconde résidence la plus visitée des États-Unis (la première étant la Maison-Blanche) et l'intérêt du public pour sa carrière et son style de vie n'a pas baissé. Alors, chacun le perçoit et le représente à sa manière, comme le montre les tableaux qui composent cette exposition, haute en couleur et en imaginaire, un imaginaire qui toutefois se veut proche de la réalité. Car chaque artiste voulait que ses pinceaux restituent l'artiste et sa légende tels quels, alors que ces visions sont souvent fantaisistes. Une série restitue sa résidence, Graceland.
Il y a aussi la commercialisation du chanteur, représenté sur tout ce qui est vendable, notamment des plumiers, des casse-noisettes, des figurines articulées, des globes enneigés. Il y a aussi le timbre à son effigie vendu à 500 millions d'exemplaires.

De la côte est à la côte ouest
Un buste doré d'Elvis, façon Jules César, réalisé par le sculpteur Robert Arneson, trône dans un coin de la salle. Récemment, en déplaçant cette œuvre qui était déposée au musée Hirshorn, on a découvert un cœur taillé à l'arrière. Pour les habitants de Memphis, où le chanteur s'était installé après que sa famille ait quitté le Mississippi, ceux qui se disent fans d'Elvis ne sont pas uniquement des fanatiques, mais lui vouent une véritable affection, comme en témoigne un album trouvé à Chicago dans un dépôt abandonné et sur lequel étaient collées des coupures de presse et des photos se rapportant à son décès.
À noter que Presley avait posé une seule fois, en 1969, pour un portrait qu'avait fait le peintre Ralph Wolfe Cowan et qui fait partie de cette exposition.
À l'autre bout des États-Unis, sur la côte   ouest, et plus précisément à Los Angeles, le Grammy Museum a offert ses cimaises à la seconde exposition.
Du Smithsonian, «Elvis à 21 ans: photos par Alfred Wertheimer». Au total, 56 images datant de 1956 seront en tournée à travers le pays jusqu'en 2013, avec cette année des arrêts à Boca Raton, Winchester et Washington.
Un nouveau sacre pour le «King».
Le décès d'Elvis Presley à l'âge de 42 ans (le 16 août 1977) a été suivi du décès de deux autres grandes vedettes, Groucho Max (le 19 août 1977, 86 ans) et Bing Grosby (le 14 octobre 1977, 74 ans). Seul le souvenir du roi du rock est resté omniprésent et la fascination pour sa musique et son image a...

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