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Liban

Le PNL déplore que le Hezbollah transforme une cérémonie religieuse en une tribune pour proférer des menaces

Le Parti national libéral a publié hier un communiqué stigmatisant le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait prodigué, à l'occasion de la commémoration de la Achoura, des « conseils » aux chrétiens, les invitant, en substance, à ne pas réitérer « les erreurs du passé ».
Le PNL a déploré une nouvelle fois à ce sujet que « le Hezbollah transforme une cérémonie religieuse en une tribune pour lancer des attaques, proférer des menaces et se livrer à un étalage de force, ce qui vide cette cérémonie de sa substance spirituelle et en fait une source de discorde et d'inquiétude, alors qu'il est nécessaire de consolider le climat de réconciliation, de dialogue et de paix ». « L'aspect le plus négatif dans le discours du secrétaire général du Hezbollah à l'occasion de la Achoura réside dans le fait qu'il a contribué à raviver les conflits internes, à provoquer des zizanies et approfondir le fossé entre chrétiens. Il s'est octroyé le droit de prodiguer des conseils, cherchant à entraîner les chrétiens dans des débats stériles. »
Et le PNL d'ajouter sur ce plan : « Ceux qui ont prouvé leur attachement à la liberté, qui ont consenti des sacrifices à travers les siècles pour la défendre et qui ont affronté maints envahisseurs ne sauraient accorder une quelconque importance aux insinuations et aux accusations. Nul n'ignore que l'objectif recherché (par le leader du Hezbollah dans son discours) est de préserver un arsenal militaire qu'ils (les dirigeants du Hezbollah) considèrent comme étant sacré et comme un paramètre permanent. Ils n'épargnent ainsi aucun prétexte et aucun moyen pour justifier leur monopole au niveau de l'acquisition des armes » (illégales).
Le communiqué appelle dans ce cadre les responsables du Hezbollah à faire preuve de « modestie et d'objectivité », à « respecter les sentiments des autres » et à se placer sous la houlette de l'État. Et le PNL de réaffirmer que « l'État ne saurait être remis sur pied en présence d'un arsenal militaire illégal qui impose un rapport de forces bien déterminé et qui entraîne le pays dans une situation conflictuelle avec la légalité internationale ». « L'État ne saurait être réédifié s'il ne bénéficie pas du monopole de l'usage de la force et s'il est concurrencé par une faction de la population, ajoute le communiqué du PNL. Nous appelons ceux qui se permettent de lancer des accusations et des mises en garde à s'engager sur la voie du slogan "le Liban d'abord" et à s'en tenir aux constantes nationales plutôt qu'à certaines idéologies. »
En conclusion, le PNL a exprimé son inquiétude concernant les circonstances de l'attentat qui s'est produit samedi dernier à Haret Hreik « dans une région échappant au contrôle de l'État ». Il a rappelé sur ce plan que l'un des responsables de la MEA, Joseph Sader, est toujours porté disparu « après avoir été enlevé dans le périmètre de la zone en question » (la banlieue sud, sur la route de l'aéroport). « Nous invitons les forces de facto (le Hezbollah) à traduire dans les faits leur appel aux Forces de sécurité intérieure à prendre position dans leur enclave, de manière à faciliter la tache des services de sécurité chargés de mener l'enquête sur les circonstances de cet attentat », a ajouté le PNL.
Le Parti national libéral a publié hier un communiqué stigmatisant le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait prodigué, à l'occasion de la commémoration de la Achoura, des « conseils » aux chrétiens, les invitant, en substance, à ne pas réitérer...

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