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Une première : Saad Hariri aujourd'hui à Damas

Le Premier ministre Saad Hariri doit effectuer une visite samedi en Syrie, la première depuis son entrée en fonctions et s'entretenir avec le président Bachar el-Assad des relations entre les deux pays, a annoncé son bureau.

M. Hariri était attendu en début d'après-midi en Syrie, pour une visite de deux jours, sa première en Syrie depuis l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, dans un attentat en février 2005 à Beyrouth.

Le 8 décembre, lors d'un discours devant le Parlement pour obtenir un vote de confiance pour son gouvernement, M. Hariri avait indiqué que son gouvernement allait oeuvrer pour améliorer les relations avec la Syrie, qu'il a plusieurs fois accusée par le passé d'avoir commandité l'attentat de février 2005.

"Le gouvernement entend élever les relations fraternelles libano-syriennes à la hauteur des liens historiques et des intérêts communs entre les deux peuples et pays", avait dit le chef de la majorité parlementaire soutenue par l'Occident.

M. Hariri n'a jamais eu de contacts officiels avec le gouvernement syrien.

De nombreuses capitales occidentales ont également imputé à Damas la responsabilité de l'attentat contre Rafic Hariri, qui avait tué 22 autres personnes. Mais Damas a toujours rejeté toute implication.

Début décembre, le procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) Daniel Bellemare a fait état de progrès dans l'enquête sur l'assassinat de M. Hariri, au début d'une visite officielle à Beyrouth.

Le camp de M. Hariri, soutenu par l'Occident et l'Arabie saoudite, a remporté les législatives de juin 2009 mais le gouvernement de M. Hariri n'a été formé que le 9 novembre, après cinq mois d'impasse avec le camp mené par le Hezbollah, soutenu par la Syrie.

Le blocage portait notamment sur l'épineuse question de l'arsenal du Hezbollah, certains membres de la majorité considérant que son existence sape l'autorité de l'État et viole certaines résolutions de l'ONU.

Peu après la formation de son gouvernement, M. Hariri avait reçu un télégramme de félicitations de son homologue syrien Naji Otri, premier message officiel adressé par les autorités de Damas à M. Hariri, selon un responsable gouvernemental.

La Syrie a exercé une tutelle sur le Liban pendant près de 30 ans, mais a été contrainte d'en retirer ses troupes en avril 2005 deux mois après l'assassinat de Rafic Hariri.

Après des années de tensions, le Liban et la Syrie ont établi des relations diplomatiques en 15 octobre 2008 pour la première fois depuis la proclamation de leur indépendance il y a plus de 60 ans.

La Syrie a ouvert une ambassade au Liban il y a un an, et Beyrouth a envoyé un ambassadeur à Damas en mars.

La visite de M. Hariri intervient un mois après un déplacement à Damas du président libanais Michel Sleiman, qui avait également rencontré M. Assad.

M. Hariri était attendu en début d'après-midi en Syrie, pour une visite de deux jours, sa première en Syrie depuis l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, dans un attentat en février 2005 à Beyrouth.
Le 8 décembre, lors d'un discours devant le Parlement pour obtenir un vote de confiance pour son gouvernement, M. Hariri...