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Irak : les opposants iraniens refusent de quitter leur camp d'Achraf

Des opposants au régime iranien ont refusé mardi de quitter leur camp d'Achraf, au nord de Bagdad, où ils résident depuis 24 ans, en dépit des appels par haut-parleurs de la police anti-émeute irakienne qui sillonne leur camp.

"Toute tentative de nous expulser par la force conduirait aux mêmes accrochages que ceux des 28 et 29 juillet", a dit Mehdi Farahi, un membre du groupe d'opposition iranien des Moudjahidine du Peuple aux représentants officiels irakiens qui se trouvaient dans un poste au milieu du camp.

Selon lui, "la manière d'agir du gouvernement irakien est contraire au droit international".

Fin juillet, les accrochages avec les forces de sécurité irakiennes qui voulaient installer un poste à l'intérieur du camp dont le contrôle leur avait été transféré par l'armée américaine, avait fait onze morts et 500 blessés, selon cette organisation.

D'importantes forces de police sont massées autour du camp, dont les rues étaient vides, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Dans un communiqué, le gouvernement irakien a affirmé "être décidé à fermer ce camp et à transporter ses habitants dans des lieux plus sûrs. Nous nous engageons à ne renvoyer personne par la force en Iran et à assurer des conditions sanitaires convenables pour les reloger sous la supervision des organisations internationales".

Le colonel Bassel Hamad, de l'armée irakienne, accompagné par les journalistes, a déclaré que s'ils refusent d'évacuer le camp "un haut comité décidera des mesures à prendre et nous résoudrons le problème de manière pacifique".

Le camp d'Achraf, situé à 80 km au nord de Bagdad, a été construit dans les années 1980 et abrite 3.500 "résidents" opposés au régime iranien. Il avait été alloué par l'ancien président Saddam Hussein aux Moudjahidine du Peuple pour les amener à combattre avec lui le régime iranien.

Des opposants au régime iranien ont refusé mardi de quitter leur camp d'Achraf, au nord de Bagdad, où ils résident depuis 24 ans, en dépit des appels par haut-parleurs de la police anti-émeute irakienne qui sillonne leur camp.
"Toute tentative de nous expulser par la force conduirait aux mêmes accrochages que ceux des 28 et 29 juillet", a dit Mehdi...