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Iran : violente attaque du ministre des Renseignements contre Rafsandjani

Le ministre iranien des Renseignements, Heydar Moslehi, a lancé une violente attaque contre l'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani qu'il a accusé d'adopter le même ton que l'opposition, a rapporté jeudi l'agence Fars.

"Malheureusement, Hachémi Rafsandjani a prononcé lors de sa récente visite à Machhad des paroles qui sont dans la droite ligne des déclarations des chefs de la sédition", a déclaré M. Moslehi.

Il a toutefois ajouté, sans donner de noms, que le pouvoir n'avait pas l'intention d'arrêter "certaines personnes" de l'opposition pour ne pas "en faire des mythes pour les ennemis" de l'Iran.

M. Rafsandjani "estime que la légitimité du Guide suprême (ndlr: l'ayatollah Ali Khamenei), dépend de l'agrément de la population, et il croit que lorsque les gens ne veulent pas du Guide suprême, il doit quitter le pouvoir", a accusé M. Moslehi lors d'une rencontre dans la ville sainte de Qom avec des étudiants en théologie.

Le Guide suprême incarne dans les institutions iraniennes le principe du "velayat-e-faqih" --fondement de la République islamique décrétant la primauté du religieux sur le politique-- ce qui le rend politiquement intouchable.

L'ex-président Rafsandjani, qui dirige toujours deux des plus importantes instances de la République islamique, l'Assemblée des experts --capable en théorie de destituer le Guide-- et le Conseil de discernement, a critiqué dimanche un climat d'intolérance qui règne selon lui en Iran, appelant à "créer un climat de liberté pour convaincre la majorité de la population".

M. Moslehi a également indiqué que "des actions avaient été entreprises et seront poursuivies" contre deux des enfants de l'ancien président iranien, son fils Mehdi Hachémi et sa fille Faezeh Hachémi, accusés d'encourager les manifestations hostiles au pouvoir.

Mehdi Hachémi a quitté l'Iran fin août pour la Grande-Bretagne. Son père a affirmé dimanche qu'il lui avait demandé de ne pas revenir dans le pays.

Faezeh Hachémi a été accusée par les médias proches du pouvoir d'avoir tenté, lors de la journée de l'étudiant, le 7 décembre, de "provoquer de nouveaux troubles" en prononçant un discours devant des étudiants qui scandaient "mort au dictateur" et d'autres slogans hostiles au gouvernement.

Le ministre iranien des Renseignements, Heydar Moslehi, a lancé une violente attaque contre l'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani qu'il a accusé d'adopter le même ton que l'opposition, a rapporté jeudi l'agence Fars.
"Malheureusement, Hachémi Rafsandjani a prononcé lors de sa récente visite à Machhad des paroles qui sont dans...