Security Essentials ne perdra pas le néophyte. Difficile de faire plus simple et épuré. Côté fonctionnalités, il faut savoir que ce n'est qu'un antivirus. Qui ne dispensera pas donc l'utilisateur d'installer un pare-feu (si celui de Windows ne le rassure pas). Security Essentials ne fait pas non plus antispam ou contrôle parental. Pour le reste, il est accessible en permanence et propose d'analyser n'importe quel fichier, d'un simple clic droit.
Comme la grande majorité des solutions de sécurité du marché, Microsoft a opté pour une interface à onglets. Quatre sont présents, mais deux auraient amplement suffi. Un onglet pour lancer la mise à jour, un autre pour accéder à l'historique, ce n'était pas vraiment nécessaire. Si elle est très claire, l'interface fait du coup très vide.
Pas de manque particulier dans les options : programmation d'analyse, création de points de restauration... C'est tout à fait satisfaisant.
La grande réussite de Microsoft est de proposer un outil léger et donc particulièrement discret. La protection résidente est invisible et n'utilise quasiment pas de mémoire vive. En analyse, Security Essentials se révèle également très soft, 70 Mo de mémoire vive et à peine 40 % des capacités d'un antique pentium 4. En revanche, l'analyse est franchement lente. On est bien loin des 100 fichiers à la seconde des solutions payantes. Impossible de se prononcer pour l'heure sur ses capacités de reconnaissance et de traitement des programmes malveillants.
Microsoft propose donc un outil gratuit, même pas imposé, juste en libre téléchargement, et sans visiblement rien avoir à vendre derrière. Certes, Security Essentials va au préalable analyser la machine et refusera de s'installer sur un Windows piraté.
Pour le reste, la sortie de cet outil signe la fin de la solution de sécurité payante de l'éditeur de Redmond. Toujours est-il que la concurrence (Avast ou Antivir, comme les solutions payantes) risque de souffrir fortement, certains n'hésitant pas à parler de pratique de concurrence
déloyale.
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