80 % des Américains, des Français et des Japonais, entre autres, sont prêts à changer leurs habitudes et pas nous ? Qu'est-ce qu'on attend pour sauver la Terre ? Il faut un Copenhague chaque mois. Je l'écoutais religieusement, en picorant un peu de confiture de figues et en mâchonnant une minilaitue. Cette femme a raison. J'ose un timide Oui, mais à Greenpeace, ils ont parfois des méthodes terroristes. Ma consœur me regarde un peu choquée, mais très poliment : Certes, leur façon de faire est légèrement jusqu'au-boutiste, mais ce sont des visionnaires. Elle m'encourage fortement à aller m'inscrire aux séances d'éveil d'ONG écologiques et environnementales. Je demande, amusée : à IndyAct, ils font de jolies choses. Elle acquiesce. Je sors de mon brunch déterminée à faire quelque chose à mon niveau. Je n'ai certes pas d'enfants, mais je pense follement à ma nièce Gabriella, je ne voudrais pas qu'elle grandisse entre les toxines, le goudron et le béton. Je téléphone à l'excellent Karim Daoud, extrêmement impliqué dans la reforestation du Liban, et je lui annonce que je mets mes capacités, aussi limitées soient-elles, à son entière disposition. Je commande 148 pendentifs et bracelets aux très courageuses Pascale Choueiri Saad et Lara Hanna Debs qui en reversent tous les bénéfices en faveur du reboisement de mon pays d'amour. Et ce n'est que le début : je ne serai pas militante, mais je m'engagerai de pieds et de mains fermes. Enfin, je prends une décision fondamentale, que j'entends soumettre personnellement, par vidéoconférence, aux leaders de la planète réunis pendant ces deux semaines dans la capitale danoise : pour économiser l'eau, je ne boirai, me doucherai et ne cuisinerai qu'à la Veuve Clicquot. Voilà. Miam-miam.
margueritek@live.com
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