Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - États-Unis

Obama promet de « finir le boulot » en Afghanistan

Le président US exalte une Inde « indispensable » en accueillant son Premier ministre.

Un soldat américain photographiant l’œil d’un Afghan devant un check-point à Tillman. Bruno Domingos/Reuters

Le président américain Barack Obama a assuré hier qu'il avait l'intention de « finir le boulot » en Afghanistan, précisant qu'il annoncerait « sous peu » sa décision sur la stratégie dans le pays, et notamment sur la question de l'envoi de renforts. « Après huit années (de conflit en Afghanistan), au cours desquelles nous n'avons pas eu, à mon avis, ni les ressources ni la stratégie pour finir le boulot, j'ai l'intention de le finir », a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre indien Manmohan Singh, en visite d'État aux États-Unis.
« Je suis très confiant dans le fait que lorsque les Américains entendront une logique claire sur ce que nous faisons ici et la façon dont nous avons l'intention de parvenir à nos objectifs, ils apporteront leur soutien », a ajouté le président. « Je m'adresserai au peuple américain pour expliquer la façon dont nous comptons aller de l'avant. Je le ferai sous peu », a-t-il poursuivi, sans indiquer la date précise de son allocution.
En outre, M. Obama a salué en l'Inde un partenaire « indispensable », en recevant le Premier ministre Manmohan Singh à la Maison-Blanche, occasion d'évoquer la lutte contre le réchauffement climatique et le terrorisme, mais aussi un accord nucléaire entre les deux pays.
À deux semaines du sommet de Copenhague, M. Obama a assuré que les discussions qu'il a eues hier matin avec M. Singh, après ses entretiens récents avec les dirigeants chinois, rapprochaient la perspective d'un accord pour lutter contre le réchauffement climatique. « Il est essentiel que tous les pays fassent ce qui est nécessaire afin d'arriver à un accord opérationnel solide », a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse commune avec M. Singh, au cours de laquelle il a accepté une invitation à se rendre en Inde l'an prochain.
Évoquant le terrorisme, un an après les attentats meurtriers de Bombay, M. Obama a indiqué que son invité et lui avaient décidé « de renforcer notre coopération contre les menaces transnationales ». « Pour éviter de futures attaques, nous avons décidé de faire travailler d'encore plus près » les polices et agences de renseignements, a expliqué le président américain, alors que M. Singh avait appelé auparavant à renforcer la pression sur Islamabad. « Les forces terroristes dans notre région représentent une grave menace pour le monde civilisé tout entier et doivent être vaincues », a affirmé le Premier ministre, alors que son voisin et rival, le Pakistan, tente de réduire une insurrection islamiste.
Sur le dossier nucléaire, alors qu'États-Unis et Inde ont signé sous l'administration Bush un accord historique ayant permis à New Delhi de sortir d'un long isolement en matière de nucléaire civil, M. Obama a dit « accueillir favorablement le soutien du Premier ministre au programme de non-prolifération » qu'il avait énoncé en avril à Prague.
Du point de vue économique, le président américain a affirmé s'être mis d'accord avec M. Singh « pour renforcer la reprise économique et augmenter les investissements afin de créer des emplois pour nos deux peuples, Américains et Indiens ».
Ne ménageant pas ses compliments envers son invité qui gouverne depuis 2004 la plus grande démocratie du monde, il l'a qualifié de « dirigeant sage », « honnête et intègre ». « Je le respecte, je lui fais confiance, et j'ai accepté avec plaisir son invitation à me rendre en Inde l'an prochain », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à l'issue d'entretiens entre les deux dirigeants dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche, en présence notamment de la secrétaire d'État Hillary Clinton et de son homologue indien S. M. Krishna.
Avant ces entretiens, lors d'une cérémonie d'accueil à la Maison-Blanche, M. Obama avait évoqué les similitudes entre les deux pays, « audacieuses expériences démocratiques », qui se sont affranchis d'un empire colonial.

Le président américain Barack Obama a assuré hier qu'il avait l'intention de « finir le boulot » en Afghanistan, précisant qu'il annoncerait « sous peu » sa décision sur la stratégie dans le pays, et notamment sur la question de l'envoi de renforts. « Après huit années (de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut