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Shalom écarte la possibilité d'un retrait israélien du Golan

Le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom a écarté dimanche un retrait du plateau syrien du Golan, même si la Syrie cessait d'appuyer des organisations en lutte contre Israël.

Lors d'une interview à la chaîne 10 de la télévision israélienne, le suppléant du Premier ministre, a d'abord réaffirmé que la Syrie devait "stopper son appui à des organisations terroristes" pour démontrer sa sincérité dans la poursuite de la paix.

Interrogé si, dans ce cas, Israël serait prêt à se retirer du Golan, le dirigeant du parti Likoud au pouvoir a répondu brièvement par "non", soulignant que la "vaste majorité des Israéliens" était contre un retrait.

En mai dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait écarté un retrait israélien du Golan en raison de son son "importance stratégique".

En décembre 2008, alors chef de l'opposition, M. Netanyahu avait affirmé que toute concession faite par le gouvernement dirigé par le chef du parti centriste Kadima, Ehud Olmert, ne l'engagerait pas.

Le Golan a été conquis par Israël en 1967 et annexé en décembre 1981, une annexion qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale. Quelques 20.000 colons y vivent.

La Syrie réclame, en échange de la paix, la restitution totale de ce plateau jusqu'aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d'eau douce d'Israël, ce qu'Israël a toujours refusé.

Israël pour sa part demande à la Syrie de rompre ses liens privilégiés avec l'Iran, son ennemi juré, et de cesser son appui au Hezbollah et au Hamas.

La Syrie et Israël, qui sont officiellement toujours en état de belligérance depuis le premier conflit israélo-arabe de 1948, avaient stoppé en janvier 2000 un première série de négociations. Elles avaient repris en mai 2008 par l'entremise de la Turquie pour s'arrêter vers la fin de l'année après l'offensive militaire israélienne à Gaza. Mais M. Netanyahu s'est dit mercredi prêt à une relance des discussions avec Damas.

Lors d'une visite à Paris, le président syrien Bachar el-Assad a toutefois répondu vendredi que M. Netanyahu n'était, selon lui, pas prêt à la paix.

Lors d'une interview à la chaîne 10 de la télévision israélienne, le suppléant du Premier ministre, a d'abord réaffirmé que la Syrie devait "stopper son appui à des organisations terroristes" pour démontrer sa sincérité dans la poursuite de la paix.
Interrogé si, dans ce cas, Israël serait...