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Culture

L’hommage à Renée Dick

C'est devant une salle comble, pour la première soirée des Bonnes de Jean Genêt, que Jawad el-Assadi, traits burinés et cheveux blancs jusqu'aux épaules, Samson des planches à l'accent délicieusement irakien et grand amoureux de la ville de Beyrouth dont il vante à profusion la grandeur, la beauté la liberté et la démesure, a salué avec infiniment de respect et d'amitié le talent de la comédienne Renée Dick qui fut une exceptionnelle madame dans ses Bonnes en 1994, avec le tandem Julia Kassar et Randa Asmar. Un triomphe en langue arabe pour l'auteur de Haute surveillance que Beyrouth, Paris et les pays arabes ont chaleureusement applaudi.
Entourée de ses copartenaires, Julia Kassar et Randa Asmar au premier rang (qui, chacune d'elles, a évoqué en public, d'une manière touchante, le parcours de l'artiste et la carrière semée d'embûches au Liban de tous ceux qui se passionnent pour le théâtre), René Dick s'est levée et a fait la révérence aux spectateurs qui lui ont donné une vibrante et longue « standing ovation ». Ovation pour un parcours de plus d'un demi-siècle où Renée Dick a joué aussi sous la direction, entre autres, de Mounir Abou Debs, Chakib Khoury, les Moultaka et Ziad Rahbani, sans parler des films de Randa Chahhal (Civilisés et Le cerf-volant) ainsi que de multiples séries télévisées...
C'est avec une voix étranglée par l'émotion et beaucoup d'humilité que l'actrice a remercié la salle en disant : « D'habitude, c'est l'État qui rend hommage à l'artiste, mais Jawad el-Assadi a devancé l'État. »

C'est devant une salle comble, pour la première soirée des Bonnes de Jean Genêt, que Jawad el-Assadi, traits burinés et cheveux blancs jusqu'aux épaules, Samson des planches à l'accent délicieusement irakien et grand amoureux de la ville de Beyrouth dont il vante à profusion la grandeur, la beauté la liberté et la...

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