C'est la troupe Mauricienne SR Dance Group, dirigée par Stephen Bongarçon, qui a décroché la médaille d'or au concours de danse des VI emes Jeux de la Francophonie. Le SR Dance Group s'est illustré dans une compétition avec la participation de 16 pays, dont cinq sont arrivés en finale (La France, l'île Maurice, le Liban, le Vietnam et le Rwanda).
Le groupe a réalisé une performance musclée autour des instruments traditionnels mauriciens, comme la ravanne intitulée Naissance et culture.
« L'île Maurice est bénite de sons et rythmes qui lui proviennent des civilisations occidentales, orientales et africaines qui se sont imposés dans son histoire. Cet héritage a été illustré dans notre chorégraphie », a souligné Bongarçon en recevant la médaille d'or que lui a remise le ministre de la Culture Tammam Salam.
La SR Dance company est formée de jeunes talents mauriciens (sept garçons et une fille) autour de chorégraphies mêlant culture mauricienne, danses latino, disco et modern jazz. La troupe s'est produite en Allemagne, à la Réunion, et a fait une tournée de plusieurs mois en Chine. Héritier insulaire d'une palette de styles venus d'ailleurs, Stephen Bongarçon a su séduire avec des mouvements où le bharatanatyam épouse le jazz et le khatak se marie avec le contemporain. « Dans ce style, il y a aussi du hip-hop. Je l'avais créé pour présenter une danse pendant mes examens. Cela avait accroché le jury et, depuis, on me demande souvent de la proposer », explique le danseur autodidacte, qui, remarqué par la chorégraphe française Anne-Marie Porras, a obtenu en 2001 une bourse pour Montpellier.
C'est la Compagnie Amizero du Rwanda qui s'est distinguée en seconde place avec une création s'inscrivant dans une démarche mémorielle constructive, et inspirée de pas traditionnels rwandais et de la recherche contemporaine. Huit comédiens et chanteurs expriment sur scène la magie du souvenir pour redonner l'espoir et diffuser l'amour. Un spectacle fort, où le verbe s'est associé au geste pour conjuguer toute une palette d'émotions fulgurantes.
Le français Auréalien Kairo a séduit le jury par sa démarche artistique qui consiste à ouvrir le hip hop à la danse contemporaine. De fait, il a décroché la troisième place avec un solo drôle et poétique basé sur des textes et des musiques de Jacques Brel. Porté par un univers d'une grande humanité, le danseur navigue entre Buster Keaton et Fred Astaire et nous livre un langage de danse singulier, métisse, prenant sa source dans le hip hop.
Après avoir fait ses premières armes seul, dans la rue, Aurélien Kairo a multiplié les plus prestigieuses rencontres et s'est enrichi auprès des plus prestigieuses compagnies, Accrorap, Kafig,Malka, Béjart Ballet de Lausanne et Pietragalla Compagnie.
Au final, impossible de ne pas mentionner la déception des supporters libanais qui avaient, dans leurs pronostics, envisagé une place sur le podium pour la troupe de Nada Kano, la Beirut Dance Company. Cette dernière avait en effet délivré un spectacle de haut niveau qui aurait mérité les encouragements du jury.
Le groupe a réalisé une performance musclée autour des instruments traditionnels mauriciens, comme la ravanne intitulée Naissance et culture.
« L'île Maurice est bénite de sons et rythmes qui lui proviennent des civilisations occidentales, orientales et africaines qui se sont imposés dans son histoire. Cet héritage a été illustré dans notre chorégraphie », a souligné Bongarçon en recevant la médaille d'or que lui a remise le ministre de la Culture Tammam Salam.
La SR Dance company est formée de jeunes talents mauriciens (sept garçons et une fille) autour de chorégraphies mêlant culture mauricienne, danses latino, disco et modern jazz. La troupe s'est produite en Allemagne, à la Réunion, et a fait une tournée de plusieurs mois en Chine. Héritier insulaire d'une palette de styles venus d'ailleurs, Stephen Bongarçon a su séduire avec des mouvements où le bharatanatyam épouse le jazz et le khatak se marie avec le contemporain. « Dans ce style, il y a aussi du hip-hop. Je l'avais créé pour présenter une danse pendant mes examens. Cela avait accroché le jury et, depuis, on me demande souvent de la proposer », explique le danseur autodidacte, qui, remarqué par la chorégraphe française Anne-Marie Porras, a obtenu en 2001 une bourse pour Montpellier.
C'est la Compagnie Amizero du Rwanda qui s'est distinguée en seconde place avec une création s'inscrivant dans une démarche mémorielle constructive, et inspirée de pas traditionnels rwandais et de la recherche contemporaine. Huit comédiens et chanteurs expriment sur scène la magie du souvenir pour redonner l'espoir et diffuser l'amour. Un spectacle fort, où le verbe s'est associé au geste pour conjuguer toute une palette d'émotions fulgurantes.
Le français Auréalien Kairo a séduit le jury par sa démarche artistique qui consiste à ouvrir le hip hop à la danse contemporaine. De fait, il a décroché la troisième place avec un solo drôle et poétique basé sur des textes et des musiques de Jacques Brel. Porté par un univers d'une grande humanité, le danseur navigue entre Buster Keaton et Fred Astaire et nous livre un langage de danse singulier, métisse, prenant sa source dans le hip hop.
Après avoir fait ses premières armes seul, dans la rue, Aurélien Kairo a multiplié les plus prestigieuses rencontres et s'est enrichi auprès des plus prestigieuses compagnies, Accrorap, Kafig,Malka, Béjart Ballet de Lausanne et Pietragalla Compagnie.
Au final, impossible de ne pas mentionner la déception des supporters libanais qui avaient, dans leurs pronostics, envisagé une place sur le podium pour la troupe de Nada Kano, la Beirut Dance Company. Cette dernière avait en effet délivré un spectacle de haut niveau qui aurait mérité les encouragements du jury.
C'est la troupe Mauricienne SR Dance Group, dirigée par Stephen Bongarçon, qui a décroché la médaille d'or au concours de danse des VI emes Jeux de la Francophonie. Le SR Dance Group s'est illustré dans une compétition avec la participation de 16 pays, dont cinq sont arrivés en finale (La France, l'île Maurice, le Liban, le Vietnam et...
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