Tout est dans le regard chez Balthasar Burkhard. Dans cet œil aiguisé et pénétrant qui saisit, d'instinct, les détails les plus infimes ou au contraire embrasse, instantanément, l'immensité d'un paysage pour en révéler la poésie cachée...
Tout est donc dans le regard chez ce photographe helvétique qui ne se fie qu'à son œil, ne se sert que d'une caméra argentique et bannit toutes retouches de ses œuvres.
D'une veine à la fois romantique et hyperréaliste, ses images - exposées jusqu'au 31 octobre à la galerie Running Horse, dans le cadre des VIes Jeux de la francophonie - déroulent aussi bien des vues du désert et de ses dunes traitées au moyen de saisissants contrastes que les blancheurs, en dégradé, des cimes montagneuses suisses.
Le paysage est presque la spécialité de Balthasar Burkhard. Il l'aborde comme un lieu de contemplation, un sanctuaire spirituel, le temple de la nature... Dont il saisi aussi la plus perceptible vibration, le moindre battement d'aile... d'aigle (reproduit fragmenté dans un magnifique diptyque longitudinal).
Paysages sacralisés
Un paysage qu'il « sacralise » d'autant plus par l'utilisation exclusive du noir et blanc, de ses contrastes et de ses demi-teintes ainsi que par le recours au format surdimensionné (260x125 cm pour les œuvres longitudinales et 60 x 160 cm, en moyenne, pour les pièces en largeur).
Cela donne une puissance expressive toute en subtilité, une sorte d'éloge de l'ombre, par touches de lumière, une rêverie visuelle qui évoque l'univers des correspondances baudelairiennes. Et, dans un quadryptique sur le thème de la forêt, traitée en perspective, quelque chose de fantastique à la manière des contes de Grimm.
Troublant comme un simple objectif peut transformer la réalité la plus banale en enchanteresse fantasmagorie. Mais pour cela, il faut avoir le talent de ce monsieur de 64 ans, dont certaines œuvres font aujourd'hui partie des collections de prestigieux musées aussi bien à Genève qu'à Tokyo, Paris ou Londres.
Une exposition, à titre non lucratif - réalisée grâce au support de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture, et de la Confédération suisse, service de la francophonie. À ne pas rater !
* Running Horse, Medawar, dépôt Sleep Comfort, rez-de-chaussée. Horaires d'ouverture : de 12h à 19h, et le samedi de 14h à 17h. Tél. 03/710225.
Tout est donc dans le regard chez ce photographe helvétique qui ne se fie qu'à son œil, ne se sert que d'une caméra argentique et bannit toutes retouches de ses œuvres.
D'une veine à la fois romantique et hyperréaliste, ses images - exposées jusqu'au 31 octobre à la galerie Running Horse, dans le cadre des VIes Jeux de la francophonie - déroulent aussi bien des vues du désert et de ses dunes traitées au moyen de saisissants contrastes que les blancheurs, en dégradé, des cimes montagneuses suisses.
Le paysage est presque la spécialité de Balthasar Burkhard. Il l'aborde comme un lieu de contemplation, un sanctuaire spirituel, le temple de la nature... Dont il saisi aussi la plus perceptible vibration, le moindre battement d'aile... d'aigle (reproduit fragmenté dans un magnifique diptyque longitudinal).
Paysages sacralisés
Un paysage qu'il « sacralise » d'autant plus par l'utilisation exclusive du noir et blanc, de ses contrastes et de ses demi-teintes ainsi que par le recours au format surdimensionné (260x125 cm pour les œuvres longitudinales et 60 x 160 cm, en moyenne, pour les pièces en largeur).
Cela donne une puissance expressive toute en subtilité, une sorte d'éloge de l'ombre, par touches de lumière, une rêverie visuelle qui évoque l'univers des correspondances baudelairiennes. Et, dans un quadryptique sur le thème de la forêt, traitée en perspective, quelque chose de fantastique à la manière des contes de Grimm.
Troublant comme un simple objectif peut transformer la réalité la plus banale en enchanteresse fantasmagorie. Mais pour cela, il faut avoir le talent de ce monsieur de 64 ans, dont certaines œuvres font aujourd'hui partie des collections de prestigieux musées aussi bien à Genève qu'à Tokyo, Paris ou Londres.
Une exposition, à titre non lucratif - réalisée grâce au support de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture, et de la Confédération suisse, service de la francophonie. À ne pas rater !
* Running Horse, Medawar, dépôt Sleep Comfort, rez-de-chaussée. Horaires d'ouverture : de 12h à 19h, et le samedi de 14h à 17h. Tél. 03/710225.
Tout est dans le regard chez Balthasar Burkhard. Dans cet œil aiguisé et pénétrant qui saisit, d'instinct, les détails les plus infimes ou au contraire embrasse, instantanément, l'immensité d'un paysage pour en révéler la poésie cachée... Tout est donc dans le regard chez ce photographe helvétique qui ne se fie...
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