M. Sleiman s'est également demandé « comment ne pas penser ce soir aux réfugiés palestiniens poussés à l'exode en 1948. Bon nombre d'entre eux se trouvent non loin d'ici, dans une situation précaire, en attendant un règlement juste et global de leur problème. Un règlement qui garantirait leur droit légitime au retour ».
Le chef de l'État a noté que « les Jeux de la francophonie véhiculent une image jeune, festive et populaire. Dans un pays comme le Liban, plurilingue, ils démontrent que la francophonie n'est pas exclusive, elle porte d'une manière altruiste nos valeurs plurielles ».
Poursuivant son discours en langue arabe, le président de la République a noté que ces Jeux « donnent une image de solidarité, de diversité et d'excellence. Cette image a été associée au Liban depuis la nuit des temps ». « Beyrouth est la ville du dialogue. Elle accueille et accueillera toujours un éventail de cultures diverses venues d'Orient et d'Occident », a-t-il ajouté.
« Le Liban, qui accueille les VIes jeux de la francophonie, marque ainsi une présence forte sur les plans arabe et international. Il revient à la vie, à un État civique, démocratique, unifiant ses citoyens par la Constitution et la loi », a-t-il souligné en conclusion.
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