Les ministres irakien et syrien des Affaires étrangère se retrouveront aujourd'hui à Istanbul pour discuter des tensions entre les deux pays, une réunion à laquelle participeront leur homologue turc et le secrétaire général de la Ligue arabe, a-t-on appris hier de source turque. La réunion d'Istanbul suivra des entretiens préparatoires qui ont eu lieu mardi à Ankara entre responsables irakiens et syriens qui ont porté « sur les questions relatives au renseignement, au niveau technique », selon les responsables turcs. Elle permettra de réunir les ministres Hoshyar Zebari d'Irak et Walid Moallem de Syrie, a indiqué le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères. Le président syrien Bachar el-Assad s'est également entretenu à Istanbul avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avant d'assister avec lui à un repas de rupture du jeûne du ramadan.
La Syrie est opposée à des négociations directes avec Israël, a ainsi affirmé le président syrien suite à cette rencontre, selon la radio israélienne. Dans une interview à un journal turc, M. Assad a ajouté que des rencontres directes n'auront lieu qu'après avoir obtenu des résultats concrets dans la phase indirecte des négociations dont la Turquie fait office de médiateur. Les dirigeants syriens et turcs ont également discuté de la manière adéquate pour revigorer le processus de paix au Proche-Orient.
Sur un autre plan, les ministres turc et syrien des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et Walid Moallem ont annoncé hier soir à Istanbul la suppression des visas entre leurs deux pays et ont signé un accord renforçant la coopération bilatérale. « Désormais, nos peuples vont pouvoir se déplacer dans les deux pays comme s'ils étaient toujours dans le leur », a commenté M. Davutoglu lors d'une conférence conjointe avec son homologue syrien. Les deux hommes ont signé un « document » instituant un
« conseil de coopération stratégique de haut niveau » visant, selon le ministre turc, à « maximiser l'intégration », notamment économique, entre les deux voisins.
La Syrie est opposée à des négociations directes avec Israël, a ainsi affirmé le président syrien suite à cette rencontre, selon la radio israélienne. Dans une interview à un journal turc, M. Assad a ajouté que des rencontres directes n'auront lieu qu'après avoir obtenu des résultats concrets dans la phase indirecte des négociations dont la Turquie fait office de médiateur. Les dirigeants syriens et turcs ont également discuté de la manière adéquate pour revigorer le processus de paix au Proche-Orient.
Sur un autre plan, les ministres turc et syrien des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et Walid Moallem ont annoncé hier soir à Istanbul la suppression des visas entre leurs deux pays et ont signé un accord renforçant la coopération bilatérale. « Désormais, nos peuples vont pouvoir se déplacer dans les deux pays comme s'ils étaient toujours dans le leur », a commenté M. Davutoglu lors d'une conférence conjointe avec son homologue syrien. Les deux hommes ont signé un « document » instituant un
« conseil de coopération stratégique de haut niveau » visant, selon le ministre turc, à « maximiser l'intégration », notamment économique, entre les deux voisins.
Les ministres irakien et syrien des Affaires étrangère se retrouveront aujourd'hui à Istanbul pour discuter des tensions entre les deux pays, une réunion à laquelle participeront leur homologue turc et le secrétaire général de la Ligue arabe, a-t-on appris hier de source turque. La réunion d'Istanbul suivra des entretiens...
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