"Nous sommes très heureux que nos forces, qui avaient été appelées au Liban pour mettre fin à la guerre civile et aider le pays à affronter les défis posés par Israël, aient quitté le pays. Elles n'y retourneront jamais", a déclaré le ministre.
L'armée syrienne s'est retirée au printemps 2005 du Liban en application de de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, adoptée le 2 septembre 2004 sous l'impulsion des États-Unis et de la France.
Le retrait avait été entamé un mois après l'assassinat à Beyrouth de l'ex-Premier ministre libanais, Rafic Hariri, pour lequel Damas a fait figure de principal accusé.
Un Tribunal spécial pour le Liban (TSL), siégeant à La Haye, est chargé de l'enquête sur cet assassinat.
"Nous voulons désormais des relations normales et nous aiderons le Liban à se développer en toute indépendance", a encore dit M. Meqdad en soulignant que "la France et la Syrie se sont abstenues d'intervenir" lors des dernières élections au Liban en juin.
"Le Liban doit être un pays indépendant et souverain. Si le président Nicolas Sarkozy et le président Bachar el-Assad ont pu établir des liens de confiance c'est précisément parce qu'ils partagent cette vision", a-t-il ajouté.
Le président syrien a fait son grand retour sur la scène internationale en juillet 2008 à Paris où il avait été invité par son homologue français.
C'est à l'occasion de ce voyage qu'il avait donné son accord à l'ouverture historique de relations diplomatiques avec le Liban, que la Syrie n'avait jamais reconnu comme un État indépendant.
L'armée syrienne s'est retirée au printemps...
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