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Liban

Adwan : Nous n’acceptons pas que la minorité se comporte en majorité

Le vice-président du conseil exécutif des Forces libanaises, Georges Adwan, a réaffirmé les constantes et les positions de principe des FL, notamment en ce qui concerne les impératifs de la coexistence ou l'évolution de la conjoncture présente à la lumière de la crise gouvernementale.
Prenant la parole au cours d'un dîner organisé par la section FL de Baabda, en présence de notables de la région et de représentants des Kataëb, du PNL, du Bloc national et du Parti socialiste progressiste, M. Adwan a notamment souligné que « l'avenir du Liban et des chrétiens au Liban est étroitement lié à notre capacité à dynamiser la coexistence et à notre capacité à achever la réconciliation entamée par le patriarche (Nasrallah Sfeir) ». « Et je voudrais à cette occasion mettre l'accent sur un point précis, a-t-il ajouté. Lorsque nous parlons du patriarche, nous parlons du parrain de la deuxième indépendance, sans lequel il n'y aurait pas eu de deuxième indépendance. Lorsque nous parlons du patriarche, de Bkerké et des évêques (maronites), nous parlons de ceux qui ont lancé le premier appel (de Bkerké) de l'an 2000, sans lequel il n'y aurait pas eu de révolution du Cèdre et sans lequel nous n'aurions pas bénéficié aujourd'hui d'un climat de liberté, loin de la tutelle à laquelle nous étions soumis. »
Après avoir mis l'accent sur la détermination des FL à préserver « la réconciliation initiée par le patriarche et la flamme de l'indépendance allumée du fait de l'assassinat de Rafic Hariri », M. Adwan a déclaré que « l'expérience des dernières années a montré que le Liban ne saurait être gouverné par une force étrangère que dans le seul cas où les Libanais sont divisés ».
Évoquant ensuite la crise gouvernementale, M. Adwan a déclaré que les FL n'accepteront nullement que la Constitution ainsi que les prérogatives du président de la République et du Premier ministre, concernant la formation du gouvernement, soient bafouées « de manière à laisser le champ libre aux autres (le 8 Mars) pour la mise sur pied du cabinet ». « En tant que Forces libanaises, et en tant que Libanais, nous mobiliserons tous nos moyens afin de renforcer la présidence et le chef de l'État pour qu'ils veillent à l'application de la Constitution, a déclaré M. Adwan. Le président Sleiman n'a pas été élu pour qu'il soit sous le contrôle d'une quelconque faction, mais pour gouverner l'ensemble du pays par le biais de la Constitution. »
Abordant ensuite le résultat des dernières élections législatives, M. Adwan a souligné la nécessité de « respecter le choix des électeurs ». « Il est vrai que nous avons tendu la main aux autres (le 8 Mars), mais nous ne sommes pas disposés à abolir le résultat des élections et nous ne sommes pas disposés à accepter que la minorité se comporte comme si qu'elle représentait, elle, la majorité », a-t-il conclu. 
Le vice-président du conseil exécutif des Forces libanaises, Georges Adwan, a réaffirmé les constantes et les positions de principe des FL, notamment en ce qui concerne les impératifs de la coexistence ou l'évolution de la conjoncture présente à la lumière de la crise gouvernementale. Prenant la parole au cours d'un...

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