"Avant le retrait américain, quelques pays étaient intervenus en Irak en prétextant qu'il fallait résister à l'occupation. Maintenant que le retrait des villes a eu lieu, ces interventions ne sont plus acceptables et nous considérons qu'il s'agit d'une agression", a-t-il dit aux ambassadeurs accrédités à Bagdad.
Les forces américaines se sont retirées le 30 juin des villes et localités dans le cadre d'un départ total prévu fin 2011.
Selon lui, "la crise avec la Syrie n'est pas nouvelle".
"Mais en réalité les activités de ces organisations terroristes se sont accrues", a-t-il ajouté.
Le 18 août, M. Maliki avait effectué une visite à Damas où il avait rencontré le président Bachar el-Assad. Le lendemain, un double attentat avait eu lieu à Bagdad contre les ministères des Affaires étrangères et des Finances faisant 95 morts et 600 blessés. Le 25 août, les deux pays décidaient de rappeler leurs ambassadeurs.
Il a précisé que lors de sa visite à Damas, il a "présenté (à ses interlocuteurs syriens) des informations obtenues par les services de securité irakiens sur une réunion à Zabadani (près de Damas) le 30 juillet, entre les baassistes, les takfiris (extrémistes sunnites) en présence des services secrets syriens", a-t-il dit.
"Pourquoi cette insistance à héberger des personnes recherchées par la justice irakienne?", s'est-il interrogé.
Les forces...
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