Le conseil de l'IAAF avait recommandé cette mesure dès 2005 à Helsinki, mais il n'y avait pas eu de vote du congrès dans la capitale finlandaise de crainte d'une issue défavorable après que plusieurs délégués eurent exprimé leur opposition.
« En 2010, il n'y a ni JO ni Mondiaux, aussi les athlètes pourront prendre leurs marques avec la nouvelle règle », a plaidé Lamine Diack, répondant ainsi à ceux qui avancent « le trouble » pour les athlètes expérimentés.
Pour beaucoup, l'ancienne règle faisait figure de loi inique avantageant les provocateurs qui en abusent pour user les nerfs d'adversaires fragiles. À ce jeu, lors des quarts de finale du 100 m des Mondiaux 2003 à Paris/Saint-Denis, l'Américain Jon Drummond s'était brûlé les ailes. Disqualifié et incrédule, le sprinteur avait refusé pendant une demi-heure de quitter la scène.
Plus loin dans l'histoire, alors que le pouvoir de la télévision était moindre et que le temps n'était pas compté, chaque athlète avait droit à un bonus. L'élimination n'intervenait qu'au second faux départ individuel, ce qui pouvait faire durer l'attente sur la ligne une dizaine de minutes.
À noter que les championnats du monde de Berlin, qui s'ouvrent samedi, conserveront l'ancienne règle.
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