Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Rapport

Les banques et les sociétés financières sont les plus grands contribuables institutionnels

Expansion de la consommation interne, croissance des importations, boom de l'immobilier, bonne tenue du secteur financier et amélioration de l'activité économique... telles sont les raisons de la bonne performance fiscale en 2008.
Les chiffres du ministère des Finances ont montré que les rentrées fiscales (les rentrées du budget et hors budget), en excluant les dons, ont représenté 23,9 % du PIB en 2008 contre 23,2 % du PIB en 2007.
Le rapport, cité par le bulletin hebdomadaire de Byblos Bank, Lebanon this Week, a indiqué que les revenus en provenance des impôts ont représenté 16,3 % du PIB en 2008 contre 14,8 du PIB l'année précédente, alors que les recettes hors budget ont totalisé 5,9 % du PIB contre 6,7 % du PIB en 2007.
Quant à la répartition des revenus en provenance des impôts pour 2008, les taxes sur les produits et les services se sont élevées à 1,9 milliard de dollars, représentant 40,3 % du total. Elles sont suivies en deuxième position par les taxes sur le commerce international avec 1,1 milliard de dollars ou 22,1 % du total.
Pour ce qui est des taxes sur le revenu et les profits, elles ont occupé la troisième position avec 1,04 milliard de dollars ou 21,8 % du total. Quant à la taxe sur la propriété, elle a totalisé 0,5 milliard de dollars ou 10,9 % du total, alors que le solde de près de 5 % provient du droit de timbre.
Selon le rapport, les revenus en provenance des impôts ont haussé de 28,7 % en 2008, largement conduits par une croissance nominale du PIB de 17 % pour la même année. La taxe sur la propriété a enregistré une progression de 47,6 % sur un an, suivie par la taxe sur les produits et les services qui a bondi de 30,1 %. Les droits de timbre se sont accrus de 29 % et la taxe sur le commerce international s'est améliorée de 27,3 %. Enfin, la taxe sur le revenu et les profits a progressé de 19,6 %.
Le ministère des Finances a attribué l'amélioration de la performance des recettes fiscales en 2008 à une meilleure activité économique, un boom dans le secteur immobilier, une bonne tenue du secteur financier, une croissance des importations et une expansion de la consommation interne.

La TVA, plus large source de rentrées
La TVA a représenté 5,9 % du PIB en 2008, en progression de 5,3 % du PIB en 2007, constituant par ailleurs 89,3 % des taxes locales sur les produits et les services. Le solde est réparti entre les droits d'enregistrement des voitures (6,8 %) et la taxe de départ des passagers (3,7 %).
En plus, le montant des taxes sur les revenus et les profits a montré que les taxes sur les revenus des compagnies se sont élevées à 616 millions de dollars représentant 39,4 % du total, suivies par les taxes sur les intérêts avec 485 millions de dollars (31 %), la taxe sur les salaires avec 273 millions de dollars (17,5 %) et la taxe sur les dividendes avec 170 millions de dollars (10,9 %). D'autre part, les droits d'enregistrement de l'immobilier ont totalisé 580 millions de dollars et ont représenté 73,8 % des taxes sur la propriété avec 130 millions de dollars de taxe sur la propriété bâtie.
Quant à la répartition des taxes sur les revenus des sociétés, elle a montré que la part des taxes de cette catégorie provenant des institutions financières représentait 28,4 % du total. Cela signifie que les établissements financiers représentent de loin le plus large contribuable institutionnel en référence à la source ou à l'origine de la taxe.
Cette catégorie est suivie de loin par les activités immobilières avec une part de 12,1 %, le commerce de gros des équipements électroménagers (3,1 %), les ventes de voitures (2,9 %), les télécommunications (2,8 %), la production de ciment (2,7 %), le commerce de gros des produits alimentaires et du tabac (2,7 %), le commerce de gros des dérivés pétroliers (2,6 %), la consultation économique (2,4 %) et l'industrie des fertilisants (2 %). Les autres catégories d'activité représentent toutes ensemble les 38,3 % restants.

Les télécoms
Pour ce qui est de la distribution des recettes hors budget, les revenus des établissements publics et des propriétés de l'État ont représenté 77,6 % du total. Les rentrées des télécoms ont représenté, quant à elles, 85,5 % des rentrées des établissements publics et propriétés de l'État.
Les chiffres du ministère des Finances ont montré que les rentrées fiscales (les rentrées du budget et hors budget), en excluant les dons, ont représenté 23,9 % du PIB en 2008 contre 23,2 % du PIB en 2007.Le rapport, cité par le bulletin hebdomadaire de Byblos Bank, Lebanon this Week, a indiqué que les revenus en...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut